Tour de Suisse : Les regrets de Martinez (Groupama-FDJ)

Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 13 juin 2024 à 20h42

Arrivé 24eme à plus de trois minutes du vainqueur du jour Adam Yates, ce jeudi lors de la 5eme étape, Lenny Martinez regrettait après l'arrivée de s'être encore montré incapable de suivre les meilleurs alors qu'il espérait finir dans le Top 10 de ce Tour de Suisse.

Deux minutes et seize secondes. Voici précisément l'écart qui sépare Lenny Martinez, 18eme du classement général à 5'17 du leader Adam Yates, de la 10eme place, occupée ce jeudi au soir de la 5eme étape par le Colombien Sergio Higuita (Bora-Hansgrohe). Pourtant, au moment de s'aligner au départ de ce Tour de Suisse, le jeune coureur français de 20 ans déjà vainqueur de cinq courses cette saison, n'avait pas caché des ambitions de Top 10. Plusieurs défaillances, dont la dernière en date, ce jeudi lors de cette deuxième arrivée au sommet depuis le départ, l'ont obligé pour l'instant à remiser ses objectifs de départ au placard. Le protégé de Marc Madiot, arrivé 24eme de cette 5eme étape à plus de trois minutes du vainqueur du jour (Adam Yates), est le premier déçu (et étonné) de ne pas mieux figurer sur ce Tour de Suisse. "Je n'ai pas les jambes qui tournent comme j'espérais, mais bon, on s'accroche, et ça fait partie du vélo aussi", déplorait au micro d'Eurosport celui qui avait porté pendant deux jours le maillot rouge du dernier Tour d'Espagne, certes pas épargné depuis le départ par les ennuis mécaniques.

Martinez : "Je subis beaucoup les accélérations, je ne sais pas pourquoi"

Cela a d'ailleurs été encore le cas : "J'ai cassé mon rayon dans la descente, donc j'ai dû attendre une voiture neutre pour qu'elle me change et j'ai dû encore rechangé de roue après." Jeudi, à l'entendre, il ne pouvait de toute façon pas suivre le rythme. "J'ai déjà été distancé dans les deux premières bosses et ensuite, en essayant de rentrer. Ça a roulé super vite dès le pied et j'ai complètement explosé dès le début. Je subis beaucoup les accélérations, je ne sais pas pourquoi, donc j'ai monté à mon train, car je ne pouvais pas non plus me relever complètement." Le Cannois croise les doigts pour vivre des jours meilleurs sur ce Tour de Suisse qui est loin de ressembler à ce qu'il espérait, mais sans trop y croire.

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