Guillaume Marion, Media365, publié le mercredi 22 mai 2024 à 10h25
Alors qu'il a jusqu'au 30 juin pour réaliser les minima (5,82 m), Renaud Lavillenie a fait le point sur sa situation personnelle, à un peu plus de deux mois des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Après une année 2023 compliquée, Renaud Lavillenie espère désormais monter en puissance ces prochaines semaines. En effet, à 37 ans, le perchiste français entend bien participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024 (26 juillet - 11 août). Pour cela, l'Auvergnat devra réussir les minima, à savoir passer 5,82 m avant le 30 juin prochain, et espérer que la concurrence n'en fasse pas de même. De retour à la compétition ce mercredi à Clermont, le champion olympique en 2012 en a profité pour évoquer son cas personnel, lui qui se montre confiant par rapport à la réussite de son objectif. « Je ne dis pas ça comme ça, par hasard. L'hiver dernier, je me disais que je me donnais tous les moyens pour réussir, mais, au fond de moi, si je savais que je pouvais y arriver, je n'en avais pas la certitude. Mais lors du stage aux USA début avril, il y a eu un déclic », a-t-il notamment reconnu.
Lavillenie : « Tout est allé dans le bon sens »
« J'ai de bons signaux. (...) Depuis l'opération, tout est allé dans le bon sens. Le fait d'avoir eu le frein à mains pendant deux mois m'a aidé. Les dernières saisons, ça a été compliqué, je ne m'écoutais pas assez et je perdais du temps. Mais là, j'ai fait attention à ne pas avoir envie de faire des trucs tout de suite pour risquer de tout perdre. (...) Je réalise déjà des trucs que je n'avais pas faits depuis deux ans. Objectivement, je n'aurais pas forcément imaginé être dans une telle condition à cette période de l'année, a par la suite déclaré Lavillenie, dans des propos recueillis par L'Equipe. Il y a quelques mois, on aurait payé cher pour être certain de se retrouver ici. » A domicile, le Français va donc pouvoir se tester et savoir un peu plus où il en est ce mercredi (à partir de 19h) et tentera de se rapprocher le plus possible des minima pour les JO.