Mathieu Warnier, Media365 : publié le samedi 15 juin 2024 à 15h35
Quelques semaines après avoir confirmé son départ de l'écurie Red Bull Racing, Adrian Newey est convoité aux quatre coins du paddock de F1 avec Ferrari qui aurait déjà obtenu sa signature contre un salaire très important.
Dans le paddock de la Formule 1, c'est le nom qui est sur toutes les lèvres. Au début du mois de mai, après de longues semaines troublées en raison de « l'affaire Horner », Adrian Newey a mis fin au suspense. Après quasiment deux décennies au sein de l'écurie Red Bull Racing, l'ingénieur britannique a décidé de quitter la formation basée à Milton Keynes au début de l'année 2025. Depuis cette annonce qui était attendue même si elle a fait l'effet d'une détonation dans le paddock, les rumeurs les plus folles entourent l'avenir d'Adrian Newey, qui a conçu des monoplaces championnes du monde pour Williams puis McLaren avant de rejoindre Red Bull Racing. La liste des prétendants s'est avérée très longue mais un nom ressort plus que les autres, celui de Ferrari. Dans le cadre de la reconstruction de la Scuderia lancée par Frédéric Vasseur et après l'annonce fracassante de l'arrivée l'hiver prochain de Lewis Hamilton pour remplacer Carlos Sainz Jr aux côtés de Charles Leclerc, le recrutement d'Adrian Newey serait une pierre de plus et peut-être la plus marquante. Et, selon les informations du magazine britannique Business F1, cela serait en très bonne voie et même déjà scellé depuis le Grand Prix de Miami, disputé au début du mois de mai dernier.
Newey nouveau consultant pour Ferrari ?
Il est question d'un accord entre l'ingénieur et l'écurie basée à Maranello pour les trois prochaines saisons, soit de 2025 à 2027, avec un salaire annuel estimé à 35 millions de dollars, soit un peu plus de 32 millions d'euros annuels. Un montant qui aurait fait la différence en faveur de la Scuderia, au sein de laquelle les responsabilités qui seraient accordées à Adrian Newey restent floues. L'intéressé ne serait pas prêt à prendre le rôle de directeur technique en charge du châssis et de l'aérodynamique, actuellement dans les mains d'Enrico Cardile. L'idée du Britannique serait de devenir un consultant à même d'apporter son expérience à l'équipe en place du côté de la Gestione Sportiva, le bâtiment qui accueille l'écurie Ferrari à Maranello. Ce qui permettrait également au natif de Stratford upon Avon de ne pas quitter le territoire britannique, se contentant d'apparitions ponctuelles en Italie au-delà des déplacements sur les Grands Prix. Un tel accord pourrait rebattre les cartes alors que la F1 va connaître un bouleversement important dès 2026 avec la mise en place d'une nouvelle réglementation technique, qui ne fait pas l'unanimité dans le paddock depuis l'annonce faite par la FIA quelques jours avant le Grand Prix du Canada.