Guillaume Marion, Media365 : publié le jeudi 13 juin 2024 à 16h35
Après avoir brillé ces derniers jours lors des Championnats d'Europe, l'équipe de France d'athlétisme peut-elle confirmer ce regain de forme lors des Jeux Olympiques de Paris 2024 ?
Ces derniers jours, un vent de fraicheur souffle sur l'athlétisme français. En effet, à actuellement 43 jours du début des Jeux Olympiques de Paris 2024 (du 26 juillet au 11 août), les Bleus ont montré de très belles choses en cette fin de printemps, lors des Championnats d'Europe. Avec 16 médailles remportées, dont quatre en or, la délégation tricolore a assuré à Rome avec une moisson historique (3eme meilleure performance de son histoire). Et cela, un peu à la surprise générale (une médaille glanée lors des Mondiaux à Budapest en 2023). Reste à savoir si les Français arriveront à maintenir ce niveau dans quelques semaines au Stade de France, lors d'une compétition forcément à part pour eux. Sacrée sur le 100 m haies, Cyréna Samba-Mayela peut nourrir de grandes ambitions. « Elle n'a pas le niveau d'une finale, elle a celui d'un podium. Avec l'ambiance des JO de Paris, ou elle s'effondre, ou elle est sur la "boîte", c'est sûr », d'après Stéphane Caristan, interrogé par Eurosport.
Les Bleus devront compter sur l'effet Paris 2024
Pour le reste, cela s'annonce plus dur pour les médaillés français à Rome, d'après l'ancien athlète. Si c'est plus incertain pour Gabriel Tual (800 m) et Auriana Lazraq-Khlass (heptathlon), les autres vont devoir se frotter à une très forte concurrence venue des quatre coins du monde. Ainsi, que ce soit Makenson Gletty (décathlon), Ilionis Guillaume et Thomas Gogois (triple saut), Alice Finot, Alexis Miellet et Djilali Bedrani (3 000 m steeple), Hélène Parisot (200 m), Anaïs Bourgouin (800 m), Agathe Guillemot (1 500 m), Louise Maraval (400 m haies), Rose Loga (lancer du marteaue) et Yann Schrub (10 000 m), il faudra réaliser de sacrées performances pour se frayer un chemin jusqu'en finale. Pour cela, il faudra aussi miser sur l'effervescence provoquée par le fait de disputer des Jeux Olympiques à domicile. De son côté, après avoir décroché sa qualification pour Paris 2024, Kevin Mayer aura sans doute à coeur de prouver qu'il n'est pas le recordman du monde du décathlon pour rien.