Vuelta : Le bus de la Soudal Quick-Step victime de la chaleur

Vuelta : Le bus de la Soudal Quick-Step victime de la chaleur ©Icon Sport, Media365

Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 22 août 2024 à 13h08

Alors que les coureurs du Tour d'Espagne sont accablés par les fortes températures, le matériel souffre aussi. Le bus de la Soudal Quick-Step a ainsi rendu l'âme, et la formation belge a dû s'en faire prêter un.

Qui a dit que la solidarité n'existait pas dans le peloton ? Depuis le début de cette 79e édition de la Vuelta, partie de Lisbonne, la capitale portugaise, le 17 août, les fortes températures impactent beaucoup les coureurs. Ce fut notamment le cas mercredi, lors d'une cinquième levée remportée par le Tchèque Pavel Bittner à Séville, où il a parfois fait plus de 40 degrés. Mais les coureurs ne sont pas les seuls à être impactés. Le matériel l'est également. L'un des bus de la Soudal Quick-Step n'a pas pu repartir avant la quatrième étape, en raison de problèmes causés par la chaleur.

600 km pour le chauffeur

Alors que ce sont les locaux qui avaient apporté leur aide aux coureurs de la formation belge mardi à Plasence, leur bus était toujours hors-service le lendemain. Mais ils ont pu utiliser celui d'une autre équipe, Burgos-BH, non conviée à ce Tour d'Espagne et qui est engagée au Tour Poitou-Charentes. L'équipe de Castille-et-León a pu prêter à la Soudal Quick-Step un de ses cars resté en Espagne. Pour cela, il a fallu rappeler son chauffeur, qui était en vacances en France rapporte Marca, pour revenir à Burgos avant d'effectuer un trajet de 600 kilomètres au volant du véhicule afin de l'amener à Fuente del Maestre, lieu de départ de la cinquième étape mercredi. Et la formation belge, renommée T-Rex Quick-Step pour cette Vuelta, a ensuite bien remercié son homologue espagnole pour ce précieux coup de main.

Un véritable "four"

Le peloton continue lui à souffrir de la chaleur, avec des coureurs qui ont l'impression d'être dans un véritable "four", comme l'a expliqué Enric Mas. Richard Carapaz était sur la même longueur d'ondes. "Il a fait très chaud et cela m'a beaucoup affecté dans le final. 40 degrés, c'était trop, surtout dans une montée aussi explosive. J'ai essayé de me défendre de la meilleure façon possible, mais je ne pouvais pas faire plus", expliquait mardi l'Equatorien d'EF Education-EasyPost.

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