Aurélie Sacchelli, Media365, publié le jeudi 24 octobre 2024 à 11h26
En difficulté chez Movistar, le rouleur français Rémi Cavagna s'est engagé pour les deux prochaines saisons avec Groupama-FDJ.
Un coureur français retrouve une équipe française ! Alors que de nombreux tricolores ont décidé de rejoindre une équipe étrangère cet hiver (Lenny Martinez chez Bahrain-Victorious, Axel Zingle chez Visma Lease a Bike, Valentin Paret-Peintre chez Soudal-Quick Step, Clément Champoussin chez Astana-Qazakstan...), Rémi Cavagna décide de faire le chemin inverse. L'an passé, il s'était engagé pour trois saisons avec Movistar, mais l'Auvergnat de 29 ans ne s'est jamais intégré au sein de l'équipe espagnole et a décidé de partir avant la fin de son contrat. Et c'est au sein de Groupama-FDJ qu'il va tenter de rebondir ! Comme les rumeurs l'annonçaient ces derniers jours, le "TGV de Clermont-Ferrand" s'est engagé pour les saisons 2025 et 2026 avec la formation dirigée par Marc Madiot. L'équipe française s'offre donc un coureur de renom, vainqueur de cinq contre-la-montre durant sa carrière, dont deux lors des championnats de France (2020 et 2023). Un exercice où il sera en concurrence avec le rouleur suisse Stefan Küng, encore sous contrat pour un an et ancien champion d'Europe du chrono.
Première équipe française pour Cavagna
A 29 ans, c'est en tout cas la première fois que Rémi Cavagna va porter le maillot d'une équipe française, lui qui avait commencé chez les Tchèques de Klein Constantia en D2, avant de rejoindre les Belges de Quick-Step pour sept saisons, et donc les Espagnols de Movistar. Cette année, le Clermontois a couru 64 jours en compétition, avec pour meilleur résultat une onzième place sur le chrono du Tour du Bénélux. Un bilan assez maigre... Il a d'ailleurs reconnu dans les colonnes de Marca avoir vécu un petit calvaire au sein de l'équipe d'Euzebio Unzué, qui n'a pas brillé collectivement non plus, avec seulement huit victoires. "C'est dur pour moi, et je sais que si je passe une année de plus ici, ce sera peut-être pire. C'est pourquoi je préfère changer dès maintenant. Ça s'est mal passé. Quand la tête n'est pas là, les jambes non plus. Pour moi, c'est important d'être bien mentalement, et cette année je me sentais mal." A priori, il sera difficile de faire pire l'année prochaine.