Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 23 mai 2024 à 16h49
Plus de onze mois après son dernier combat, une défaite aux points le 30 juin dernier contre l'Irlandaise Harrington, Estelle Mossely (31 ans) va retrouver les rings. La championne olympique de Rio sera à l'affiche les 5,7, 8 et 9 juin d'un tournoi qui se déroulera sous la canopé du Westfield Forum des Halles, à Paris.
Estelle Mossely va faire son retour sur les rings. Alors que son dernier forfait en date, en octobre dernier, laissait penser que la boxeuse française de 31 ans ne remettrait pas les gants avant les Jeux Olympiques de Paris 2024 cet été (26 juillet au 11 août), elle va finalement s'offrir une ultime sortie avant de passer aux choses sérieuses avec ce rendez-vous attendu par tous nos représentants. Mossely figurera en effet à l'affiche d'un tournoi qui se déroulera les 5, 7, 8 et 9 juin prochains sous la canopée du Westfield Forum des Halles, à Paris, et mettra aux prises cinq nations, dont la France. Plus de onze mois après son dernier combat, perdu le 30 juin dernier aux points face à l'Irlandaise Kellie Harrington, championne olympique en titre, en demi-finales des Jeux Européens. la championne olympique de Rio renouera du même coup avec la compétition. Elle aurait déjà dû le faire le 18 octobre dernier, déjà sous la canopée du Forum des Halles, mais une nouvelle fracture du nez (la deuxième en l'espace de quelques mois seulement) consécutive à un coup reçu à l'entraînement l'avait privée de cet événement qui avaient vu notamment Sofiane Oumiha, Amina Zidani, Davina Michel et Wassila Lkhadiri, qui seront tous eux aussi de la partie lors des JO de Paris 2024, monter sur le ring ce soir-là.
Une Barbie à son effigie
Cette fois, il faut espérer pour Mossely, dont la société sera en charge de l'organisation une nouvelle fois, qu'elle n'aura pas à renoncer au dernier moment. La native de Créteil est attendue comme cheffe de fil de l'équipe de France, qui sera opposée lors de ce tournoi à quatre autres nations : l'Espagne, le Brésil, Trinité-et-Tobago et l'Algérie. Il y a quelques heures, l'ex-épouse de Tony Yoka était devenue la troisième sportive française (après Laure Manaudou en 2010 et Amandine Henry en 2020) à avoir une Barbie à son effigie. "À travers cette poupée, je souhaite transmettre aux filles qu'elles peuvent être ce qu'elles veulent, être boxeuses ou bien championnes", avait déclaré la médaillée d'or des Jeux de 2016.