Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 21 mai 2024 à 13h57
Avant les Jeux Olympiques de Paris, les volleyeurs tricolores disputent la Ligue des Nations et visent aussi le dernier carré.
Une répétition grandeur nature. A 67 jours du coup d'envoi du tournoi de volley masculin des Jeux Olympiques de Paris, programmé du 27 juillet au 11 août au sein de l'Arena Paris Sud 1 de la Porte de Versailles, les Bleus, tenants du titre, disputent à partir de mardi la Ligue des nations, avec un premier match programmé contre la Bulgarie à Antalya (Turquie). Après avoir disposé des Pays-Bas en amical, ils affronteront jeudi la Slovénie, puis les Américains (24 mai) et concluront cette première phase face à l'hôte turc le lendemain. "Dès la Volleyball Nations League, nous voulons à la fois une bonne qualité et une identité de jeu. Et bien sûr des résultats. Pour les deux compétitions, le but est de se hisser en demi-finales", a rappelé, pour la FFVB, Andrea Giani, l'entraîneur italien de l'équipe de France, qui a décidé de faire appel à un seul néophyte, le jeune central de Montpellier Joris Seddik (18 ans).
Faire "le plein de confiance"
Pour le reste, on retrouvera de nombreux champions olympiques, à commencer par Earvin Ngapeth, qui évoluera presque à domicile puisque la star des Bleus joue à Ankara, mais aussi Benjamin Toniutti, le capitaine de cette équipe qui espère démarrer fort cette Ligue des nations et préparer au mieux les JO. "On la considère vraiment comme une répétition avant les JO, elle doit nous permettre de nous préparer du mieux possible et d'avoir un maximum de certitudes dans notre jeu. Il faut rentrer dans cette compétition avec l'idée d'être le plus performants possible sur chaque match", a confié le passeur à l'AFP, lui qui espère que son équipe saura faire "le plein de confiance" et "essaie de développer le meilleur jeu possible". Il le faudra, au moins pour exister dans cette compétition relevée qui va s'étirer jusqu'à la fin du mois de juin, et dont la phase finale se déroule à Lodz (Pologne).