Volley : A la découverte d'Andrea Giani, le sélectionneur italien des Bleus

Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 29 mai 2024 à 21h03

Nommé à la tête des Bleus en 2022, et déjà vainqueur de la Ligue des nations, l'entraîneur italien Andrea Giani veut maintenant gagner le titre olympique à Paris.

Actuellement engagé dans la Ligue des nations avec l'équipe de France, qui a signé trois succès en quatre matchs lors de la première étape, Andrea Giani a annoncé qu'il voulait voir "une bonne qualité et une identité de jeu", et atteindre au minimum le dernier carré, comme lors des Jeux Olympiques de Paris. Des JO à domicile où le sélectionneur italien des Bleus aura la pression, pour défendre le titre acquis par les hommes de Laurent Tillie à Tokyo. Un autre coach étranger a ensuite été nommé, le Brésilien Bernardo Rocha de Rezende, dit Bernardinho, sans parvenir à remporter de trophée. Ce qu'a fait Giani dès sa première année avec les Tricolores, en 2022, en s'adjugeant la Ligue des nations. Une nouvelle reconnaissance pour cette légende du volley italien. L'ancien central, qui a effectué toute sa carrière de joueur dans la botte, à Parme puis à Modène après avoir débuté dans son club formateur de Sabaudia, a notamment remporté cinq titres de champion d'Italie et deux Ligues des champions.

Il "essaie d'être calme"

En sélection, le Napolitain Andrea Giani, aujourd'hui âgé de 54 ans, aura compilé 474 sélections, un record, et été double médaillé d'argent olympique, à Atlanta en 1996 et à Athènes en 2004, et triple champion du monde (en 1990, 1994 et 1998) avec la fameuse équipe des Fenomeni. Devenu coach, il a longtemps entraîné à Modène et notamment dirigé Earvin Ngapeth, avec un deuxième passage jusqu'à l'an dernier, mais aussi à Rome, Vérone et Milan, et également guidé deux autres sélections, la Slovénie et l'Allemagne. Sur le banc, il a gagné deux fois la Challenge Cup et aussi le championnat d'Italie, ainsi que la Ligue Européenne, en 2015, pour sa première compétition avec la Slovénie, décrochant ensuite une médaille d'argent au championnat d'Europe, après une défaite en finale... contre l'équipe de France. Avec qui il espère un été doré. Sans hurler sur ses joueurs. "J'essaie d'être calme. Quand le joueur me regarde, il doit retrouver ma tranquillité d'esprit, je ne dois pas lui transmettre une nervosité supplémentaire", confie à Olympics.com l'expérimenté Giani.

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