Paris 2024 - Oudéa-Castéra : "En train de devenir une nation sportive"

Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 07 mars 2024 à 12h22

Pour la ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra, interrogée sur les sorties de Florent Manaudou et Teddy Riner, la France est bien "une nation de grands sportifs", avec de plus en plus de pratiquants. Mais "on veut aller plus loin", a expliqué « AOC » sur France Inter.

Elle a entendu les champions français. Alors que Florent Manaudou et Teddy Riner ont rappelé ces derniers mois que "la France n'est pas un pays de sport", la ministre des Sports estime elle que "la situation évolue", et dans le bon sens. Interrogée sur France Inter jeudi, une semaine après l'inauguration du village olympique par le président de la République, Amélie Oudéa-Castéra a rappelé qu'"on est une nation de grands sportifs, des champions que le monde entier nous envie, des équipes y compris féminines qui se sont illustrées magnifiquement, qui font la joie de la nation. De la même manière qu'on est un pays capable d'organiser de grands événements on a chaque week-end 700 000 personnes qui vont dans les stades et on est cette nation de « sports co » exceptionnelle. Et on est en train de devenir une nation sportive. Pour la première fois cette année, c'est la grande cause. Et on a réussi à avoir 3,5 millions de pratiquants réguliers supplémentaires. On doit s'en réjouir. On veut aller plus loin. Avec un effort inédit sur les équipements sportifs."

"On veut être dans le Top 5"

L'ancienne tenniswoman, qui a par ailleurs assuré qu'elle se baignerait bien dans la Seine avant les Jeux Olympiques de Paris, comme Emmanuel Macron et Anne Hidalgo, a aussi répété que le but de la France était de finir dans le Top 5 au tableau des médailles, après une piteuse 8e place lors de la dernière édition à Tokyo. "On veut être dans le Top 5. Les projections nous permettent de penser qu'on peut atteindre cet objectif. Le sport français se porte bien. Avec une reconnaissance de plus en plus forte pour nos athlètes. À Rio, 40% de la délégation vivait en dessous du seuil de pauvreté. Il n'y aura pas un athlète en dessous du seuil de pauvreté qui se présentera aux Jeux de Paris et nous sécurisons que pour ceux que nous suivons particulièrement il y ait au moins 40.000 euros par an. On a fait des progrès considérables", assure encore l'éphémère ministre de l'Education. Réponse cet été...

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