Aurélien Canot, Media365, publié le lundi 25 novembre 2024 à 12h46
Laurent Tillie (60 ans) est le nouveau sélectionneur du Japon. L'ancien sélectionneur des Bleus, qui remplace son compatriote Philippe Blain, aura notamment pour mission d'offrir à la sélection japonaise une nouvelle médaille olympique, dans quatre ans lors des JO de Los Angeles.
Laurent Tillie est de retour aux commandes d'une sélection. Trois ans après avoir tourné le dos aux Bleus sur un sacre olympique qui lui avait permis de terminer en apothéose neuf années sur le banc de l'équipe de France (l'Italien Andrea Giani lui avait succédé), l'ancien sélectionneur des Bleus, aujourd'hui âgé de 60 ans, va relever un nouveau challenge à la tête d'un pays. Et pas des moindres. Le natif d'Alger, père du double champion olympique Kévin Tillie mais aussi de Kim et Killian Tillie, qui font, eux, carrière dans le basket, a en effet dit oui à la Fédération japonaise, qui rêvait de faire bénéficier de toute l'expérience ainsi que du palmarès impressionnant (il compte également deux sacres en Ligue Mondiale et un titre européen) de l'ancien réceptionneur-attaquant de Cannes ou encore du club italien de Falconara à cette équipe du Japon qui reste l'une des meilleures au monde (NDLR : Elle a terminé 2eme de la Ligue des Nations cette année et avait fini 3eme de l'édition précédente) mais peine à retrouver une constance qui lui permettrait de toucher les sommets dans tous les grands rendez-vous internationaux, en atteste cette 5eme place uniquement (défaite en quarts de finale au tie-break contre l'Italie) cet été lors des JO de Paris 2024.
Tillie : "Un avenir radieux nous attend"
Le technicien français qui, pour la petite histoire, succède de nouveau sur le banc du Japon à ce même Philippe Blain dont il avait pris la place chez les Bleus en 2012, aura justement et précisément pour mission de faire remonter ces Japonais médaillés d'or aux Jeux de Munich en 1972 sur le podium olympique, et ce dès les prochaines olympiades. "Nous allons tenter d'atteindre notre but de gagner une médaille, ce que nous n'avons pas réussi à Paris cette année", déclare le président de la Fédération japonaise Shunichi Kawai, ravi d'avoir convaincu Tillie de s'engager jusqu'aux JO de Los Angeles 2028. Un sentiment partagé par ce dernier, qui présente également l'atout de très bien connaître le volley japonais. Après son départ de l'équipe de France, Tillie avait en effet pris en main le club des Osaka Bluteon (ex-Panasonic Panthers). Une expérience qui le laisse penser (sur le site de la Fédération japonaise) qu'il peut propulser le Japon sur le toit du monde et des Jeux, comme il avait su le faire avec les Bleus. "Ce sera un grand défi pour tout le monde, et ce ne sera pas facile, mais avec le soutien de nos joueurs, staff et managers talentueux et expérimentés, un avenir radieux nous attend. Nous regardons l'avenir avec impatience. Je crois que nous pouvons le faire. Je crois en la puissance, la force et l'expérience de l'équipe nationale japonaise, en ses valeurs et ses qualités." Et peut-être aux dépens de l'équipe de France.