Aurélien Canot, Media365, publié le lundi 25 novembre 2024 à 09h52
La justice argentine examinera ce lundi la demande d'abandon des poursuites déposées par les avocats d'Hugo Auradou et Oscar Jegou, inculpés de viol aggravé en Argentine cet été. Un non-lieu pourrait être prononcé et cette affaire connaître enfin son dénouement.
Vers un dénouement - et un non-lieu - dans l'affaire Jegou - Auradou ? La justice argentine examinera ce lundi la demande d'abandon des poursuites déposée fin août par les avocats d'Hugo Auradou et Oscar Jegou, les deux jeunes internationaux français de 21 ans inculpés de viol aggravé pour des faits survenus dans une chambre d'hôtel de Mendoza, où le XV de France venait de disputer un test-match contre l'Argentine, dans la nuit du 6 au 7 juillet dernier. L'enquête avait été ouverte il y a près de cinq mois par la justice argentine mais entre les nombreux reports d'audience, les recours procéduraux également à répétition, les contretemps et les imprévus, ce n'est que ce lundi que le verdict devrait enfin tomber. Et le chapitre probablement se refermer sur un non-lieu. Le parquet, qui l'avait fait savoir à l'issue de l'instruction, s'est en effet rangé du côté des deux rugbymen tricolores et plaidera également l'abandon des poursuites lors de ce procès qui se tiendra à huis clos au pôle judiciaire de Mendoza à partir de 9h00 heure locale (13h00 heure française) en présence des avocats de la plaignante et de ceux des deux joueurs.
La juge pourrait rendre sa décision dans la foulée de l'audience...
Tandis que les conseils de l'Argentine âgée de 39 ans qui avait fait une tentative de suicide ensuite avaient dénoncé un viol d'une "violence terrible", le deuxième ligne de Pau et le troisième ligne de La Rochelle tous deux rentrés en France début septembre (et qui ont repris la compétition en Top 14 avec leurs clubs respectifs depuis) affirment depuis le début de l'instruction et leur interpellation qui leur avait valu d'être placés en détention pendant plusieurs semaines que s'il y a bien eu des relations sexuelles avec la plaignante, rencontrée en boîte de nuit, elles avaient été consenties et sans la moindre violence. La juge qui présidera l'audience lundi pourrait rendre sa décision dans la foulée. Et cette affaire interminable connaître enfin son épilogue.