Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 25 novembre 2024 à 15h49
Difficile d'aller contre l'analyse de Pep Guardiola, tant sa recette a montré sa force au fur et à mesure des années.
Cinq défaites consécutives (toutes compétitions confondues), ça n'était évidemment jamais arrivé à Pep Guardiola depuis son arrivée sur le banc de Manchester City en 2016. Mais pour l'entraîneur catalan fraîchement prolongé, à la veille de la réception du Feyenoord en Ligue des champions, il est urgent de ne toucher à rien. "Nous avons beaucoup, beaucoup gagné durant beaucoup, beaucoup d'années... Dans cette situation inhabituelle, on doit donc aller directement à nos principes, changer moins que jamais. On se prépare à gagner le prochain match."
De Bruyne : "Toujours une ou deux crises par an"
L'ancien coach du grand Barça de Lionel Messi rappelle qu'il n'a jamais connu une telle hécatombe de blessés, ce qui explique pour lui en grande partie cette phase assez incroyable que traversent les Citizens : "Rodri n'est pas là, je n'ai qu'un ailier disponible sur quatre ou cinq... Même Ilkay Gundogan, notre meilleur milieu offensif, doit reculer en milieu défensif. On peut changer un ou deux joueurs, mais pas quatre ou cinq dans des positions clés. Sans que ça conduise forcément à cinq défaites de suite, mais ça peut arriver."
Pep Guardiola dit apprendre de chaque nouvel épisode, comme ses joueurs : "Parfois je m'énerve, mais le lendemain matin après un café, je réfléchis et je me calme. Ce qui est arrivé dans le passé a une influence sur le présent." C'est pourquoi, rappelle-t-il également, Manchester City reste deuxième de Premier League et profite aussi de son excellent début de saison, ce qui doit lui permettre d'éponger ce genre de méforme - même si celle-ci est puissante, après ce 0-4 tout frais concédé à domicile face à Tottenham. Avec un Kevin De Bruyne sur le retour (trois entrées en jeu consécutives, après un mois et demi d'absence) et qui, lui aussi, ne peut que constater cette atmosphère "chaotique". Tout en suivant le mode tempéré de son coach : "Il y a toujours une ou deux crises par an."