Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 27 septembre 2024 à 11h19
En quête d'un triplé dimanche lors de la course en ligne des championnats du monde de Zurich, Julian Alaphilippe peut compter sur le soutien du sélectionneur tricolore, Thomas Voeckler.
Les championnats du monde de cyclisme de Zurich vont connaître leur épilogue dimanche avec l'épreuve vedette, la course en ligne masculine. Sur un parcours peu évident de 273,9 kilomètres, Tadej Pogacar, en quête d'un premier sacre mondial, et Remco Evenepoel, qui vise lui une deuxième couronne après avoir encore remporté le contre-la-montre, s'avancent en grands favoris. Mais les Français peuvent-ils avoir leur mot à dire ? Alors qu'il a encore fait fort tactiquement aux Jeux Olympiques de Paris, avec deux médailles, en argent et en bronze, pour Valentin Madouas et Christophe Laporte, le sélectionneur tricolore Thomas Voeckler a sans doute préparé un nouveau coup dont il a le secret. S'il n'a pas retenu Laporte, au contraire de Madouas, l'Alsacien a sélectionné Romain Bardet, Julien Bernard, David Gaudu, Romain Grégoire, Rudy Molard, Pavel Sivakov et Julian Alaphilippe, un double champion du monde qui rêve d'un triplé après ses sacres de 2020 et 2021.
"Il n'est certainement pas en fin de cycle"
Et Voeckler croit aux chances de celui qui s'apprête à quitter la Soudal Quick-Step pour rejoindre l'équipe suisse Tudor. "Quand on regarde en arrière, qu'on voit son niveau actuel et les moments plus compliqués qu'il a connus après sa chute à Liège en 2022, on devrait tous se réjouir. On trouve normal qu'il fasse 3e au Canada et de quelle manière ! Et il était dans le final aux Jeux. Si on est honnête, on se disait : « Punaise, pourvu qu'il revienne ». Car il était loin de ce qu'il était capable de faire. Il n'est certainement pas en fin de cycle. Julian a retrouvé son niveau avec des caractéristiques différentes de 2020 et 2021", confie-t-il ainsi à L'Equipe. Un sélectionneur français qui ne se dit par ailleurs "pas inquiet sur la gestion des egos. Si les gars sont là, c'est parce que je sais qu'ils vont œuvrer dans l'intérêt de l'équipe de France", assure-t-il encore.