Carnet noir : Beckenbauer, Neeskens, Zagallo... Ils nous ont quittés en 2024

Carnet noir : Beckenbauer, Neeskens, Zagallo... Ils nous ont quittés en 2024 ©Icon Sport, Media365
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Emmanuel LANGELLIER, Media365, publié le jeudi 02 janvier 2025 à 14h30

L'année 2024 a été traversée par plusieurs décès d'envergure dans l'univers du football. Franz Beckenbauer, Johan Neeskens, Mario Zagallo, Andreas Brehme et Salvatore Schillaci se sont notamment éteints.

Plusieurs grands noms du football se sont éteints en 2024. Au premier rang de cette triste chronique, il faut évidemment citer Franz Beckenbauer, décédé à 78 ans début janvier. Mal en point depuis plusieurs années, l'Allemand s'en est allé rejoindre d'autres légendes du ballon rond comme Pelé, Diego Maradona, Johan Cruyff ou Bobby Charlton. Beckenbauer restera comme l'un des meilleurs joueurs de tous les temps, et sans doute le meilleur défenseur de l'histoire. Surnommé le « Kaiser », élégant et précurseur, il aura remporté la Coupe du Monde à la fois comme joueur (en 1974) et sélectionneur (en 1990). Passé par le Bayern Munich, Hambourg et les Cosmos de New York, Franz Beckenbauer a remporté deux Ballons d'Or en 1972 et 1976, étant le seul défenseur primé avec son compatriote Matthias Sammer et l'Italien Fabio Cannavaro.

Neeskens a retrouvé Beckenbauer et Zagallo

Sur les terrains, « Kaiser Franz » avait croisé Johan Neeskens, magnifique joueur néerlandais vainqueur de la C1 (alors appelée Coupe d'Europe des clubs champions) à trois reprises avec l'Ajax Amsterdam et finaliste des Coupes du Monde 1974 et 1978. Bras droit de Cruyff, le milieu de terrain a retrouvé Beckenbauer au paradis du ballon rond à 73 ans, début octobre. Autre grande personnalité disparue en 2024 : le Brésilien Mario Zagallo, quadruple champion du Monde, décédé à 92 ans en début d'année juste avant Beckenbauer. « Le Vieux Loup » avait été sacré sur les terrains avec Pelé en 1958 et 1962, puis sur le banc de la Seleçao comme sélectionneur en 1970 et adjoint en 1994. Il officiait encore en 1998 quand la France avait décroché la lune face au Brésil (3-0) au Stade de France.

Brehme et Barrada décédés d'une crise cardiaque, Schillaci et Eriksson de cancers

Andreas Brehme avait, lui, vécu la plus grande joie qu'un footballeur puisse connaître en 1990. Le défenseur allemand avait envoyé l'Allemagne sur le toit du monde en transformant son penalty contre l'Argentine de Maradona en fin de match (1-0). Joueur à Kaiserslautern, au Bayern Munich et à l'Inter Milan notamment, il s'est éteint le 20 février à l'âge de 63 ans suite à une crise cardiaque. Pour la triste même raison, le Marocain Abdelaziz Barrada, formé au PSG et passé par l'OM, s'en est allé à seulement 35 ans en octobre. Hospitalisé depuis début septembre, l'Italien Salvatore Schillaci, qui luttait depuis plusieurs années contre un cancer du côlon, est mort quelques jours plus tard à 59 ans. « Toto » Schillaci restera comme le meilleur buteur du Mondial 1990 (6 buts). Son compatriote transalpin Luigi Riva, meilleur buteur de l'histoire de la Nazionale (35), l'avait devancé en janvier à 79 ans. Figure de l'AS Monaco, Jean Petit était également parti ce même mois à 74 ans. Fin août, le Suédois Sven-Goran Eriksson, premier sélectionneur de l'histoire de la sélection anglaise, et titré lors de ses passages sur le banc à Göteborg et la Lazio Rome, s'en était allé à l'âge de 76 ans d'un cancer du pancréas.

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