Marie Mahé, Media365 : publié le jeudi 02 janvier 2025 à 21h40
Le Stade Français n'est que onzième de Top 14. Il est donc urgent de ramener un maximum de victoires, à commencer par samedi (16h30) contre Bordeaux-Bègles.
Le Stade Français va mal. Après un total de treize journées de Top 14 déjà disputées, le club parisien n'occupe que la onzième place du classement, à l'issue de la phase aller du championnat de France de rugby, avec un bilan de seulement cinq victoires pour aussi et surtout huit défaites. La dernière en date remonte à dimanche dernier, sur la pelouse du Stade Toulousain (38-23), en l'absence, chez les locaux, leaders, d'Antoine Dupont. Les Parisiens comptent un total de 23 points, soit autant que Perpignan, actuellement douzième, et ne sont qu'à une seule longueur de Lyon, treizième et donc barragiste. Cette saison est si différente de la précédente durant laquelle le Stade Français avait même atteint les demi-finales. Alors que débute cette année 2025, les Parisiens ont impérativement besoin de gagner.
Gabrillagues : "On a besoin de points"
A commencer par ce samedi après-midi, à 16h30, avec la réception, à Jean-Bouin, de l'Union Bordeaux-Bègles, deuxième, dans le cadre de la quatorzième journée. Ce jeudi, lors de la traditionnelle conférence de presse d'avant-match, le deuxième ligne international français Paul Gabrillagues (31 ans, 17 sélections), capitaine du Stade Français, est notamment revenu sur la situation délicate actuelle de son club, dans des propos rapportés par l'AFP : "On a besoin de points. Dans notre situation, il est urgent de gagner." Lors de la première journée de cette nouvelle saison de Top 14, le Stade Français s'était lourdement incliné sur la pelouse de l'UBB (46-26). Gabrillagues se souvient d'un club bordelais qui, à cette époque, "avait été au-dessus sur de nombreux secteurs, on avait été dépassés". Le capitaine parisien, qui souhaite rester optimiste, a poursuivi, plein d'espoir : "Aujourd'hui on est dans une situation au classement, il faut dire ce qui est, compliquée, mais les choses peuvent très vite s'inverser." Tout en mettant en avant ce qui constitue, selon lui, les forces actuelles des siens : "On a plusieurs leaders dans cette équipe. Certains l'ont montré à Toulouse."