Chute Evenepoel : L'affaire de la poche a été classée !

Aurélien CANOT, Media365, publié le mardi 20 octobre 2020 à 09h59

Lundi, en marge du témoignage de Remco Evenepoel sur sa terrible chute, la CAFD a refermé l'enquête qu'elle avait ouverte dans le cadre de l'affaire de la poche.

Affaire de la poche, dossier classé ! En marge des premiers mots de Remco Evenepoel sur sa terrible chute du 15 août dernier sur le Tour de Lombardie, la Fondation antidopage du cyclisme (CADF) a a annoncé qu'elle avait bouclé l'enquête concernant le grand espoir du cyclisme belge, tombé dans le ravin dans la descente du Mur de Sormamo à quarante kilomètres de l'arrivée. Après l'incident ayant occasionné une fracture du bassin au coureur de l'équipe Deceuninck-Quick Step, une vidéo avait en effet donné à voir le directeur sportif de la formation belge Davide Bramati s'empressé de retirer quelque chose, vraisemblablement un objet, de l'une des poches du maillot d'Evenepoel pour glisser l'objet en question dans sa propre poche. De quoi éveiller évidemment les soupçons, et en particulier ceux de l'Union Cycliste Internationale. Informé de l'existence de cette vidéo, le président français de l'UCI David Lappartient s'était d'ailleurs immédiatement interrogé après avoir vu les images : « On veut savoir ce qui a été retiré de la poche du coureur ! » Lappartient soupçonnait alors essentiellement une transmission en direct de données du coureur belge vers la voiture de son manager, manœuvre interdite par le règlement, et non uniquement une dissimulation d'un éventuel produit dopant.

Sauf nouveaux élements...



En réponse aux interrogations du dirigeant français et de l'UCI, Bramati avait assuré ensuite que l'objet en question n'était rien d'autre qu'une barre énergétique («Franchement, je ne me souviens pas. Peut-être que j'ai enlevé les barres, peut-être les gels, peut-être la radio »), version que l'Italien impliqué par le passé du temps de ses années de coureur dans des affaires de dopage avait constamment maintenue. Lundi, sans affirmer ni infirmer la version de Bramati et de la barre énergétique, la CADF a classé l'affaire. Mais pas forcément complètement définitivement.

« Après avoir entendu toutes les personnes concernées, dont le coureur et les représentants de l'équipe, et étudié les images disponibles, la CADF en a conclu qu'aucune infraction antidopage n'avait été commise et considère l'affaire comme close à moins que de nouveaux éléments ne soient portés à sa connaissance par la suite. » Mais cela semble peu probable.

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