Juba Touabi, Media365, publié le jeudi 02 janvier 2025 à 12h45
Légende du football mondial et désormais ex-dirigeant du Real Valladolid, Ronaldo Nazário tourne une nouvelle page de sa carrière en vendant le club espagnol.
Une décision officialisée après la clôture du marché des transferts hivernal en janvier 2025, qui met un terme à plus de six ans de présidence marquée par des succès mitigés et une relation tumultueuse avec les supporters. Ronaldo détenait 82,7 % des parts du club via sa société Tara Sports 2018 SL, aux côtés d'Ágora Patrimonial (9,1 %) et d'actionnaires minoritaires (8,2 %). Malgré un différend juridique avec Ágora sur une augmentation de capital, la transaction n'a pas été compromise. Depuis septembre 2024, l'ancien Ballon d'Or préparait discrètement cette cession, motivée par un souhait de se concentrer sur d'autres projets et d'optimiser sa gestion d'entreprise.
Ronaldo se concentre sur d'autres projets
Sur le plan sportif, le Real Valladolid traverse une saison très compliquée, pointant à la dernière place de la Liga avec seulement deux victoires en quinze matchs. Ces résultats décevants, ajoutés à des critiques sur l'implication de Ronaldo et des déclarations maladroites, ont alimenté la grogne des supporters. Depuis son arrivée à la tête du club en 2018, Ronaldo a connu des montagnes russes : deux relégations suivies de deux promotions, une instabilité qui a coûté cher aux entraîneurs. Ces échecs récurrents ont terni l'image du Brésilien auprès des fans.
La vente du Real Valladolid intervient quelques mois après celle de Cruzeiro, autre club détenu par Ronaldo. Après avoir réduit de moitié la dette du club brésilien et l'avoir ramené en première division, Ronaldo a cédé Cruzeiro en avril 2024. Toutefois, sa gestion a également été critiquée pour des performances sportives insuffisantes, un parallèle troublant avec son expérience en Espagne. Cette double cession met en lumière les défis auxquels Ronaldo a été confronté en tant que propriétaire de clubs. Si son aura de joueur exceptionnel a attiré l'attention, elle n'a pas suffi à compenser les lacunes d'une gestion perçue comme éloignée et inefficace.