Fabien Le Floc'h, Media365 : publié le mardi 28 mai 2024 à 22h14
Après avoir joué son dernier match professionnel ce mardi à Roland-Garros, Alizé Cornet a livré d'émouvantes confidences sur sa carrière, avant d'annoncer qu'elle commenterait le tournoi pour France Télévisions.
À l'inverse de Rafael Nadal, dont on ne sait pas s'il a disputé son dernier match sur la terre battue parisienne, Alizé Cornet avait mis les choses au clair avant le début du tournoi. Ce serait son dernier Roland-Garros avant une retraite bien méritée. La Niçoise a vu sa carrière se terminer ce mardi dès le premier tour face à la Chinoise Zheng Qinwen (6-2, 6-1), récente finaliste de l'Open d'Australie et 8eme joueuse mondiale. Mais l'important était ailleurs pour la Française, qui a reçu un bel hommage sur le court Philippe-Chatrier.
Recrutée par France Télévisions
Après la rencontre, en conférence de presse, Alizé Cornet est revenue dans le détail sur ces dernières heures étranges. « Ça a été plutôt apaisé. Ce qui était compliqué, c'était de me projeter sur mon match en mode compétitrice et aussi se préparer si cela ne se passait pas bien à ce qui allait suivre, à l'émotion qui allait peut-être arriver. J'ai rêvé de Rafa toute la nuit. J'ai rêvé qu'il me proposait de faire un match en 3 sets gagnants à Strasbourg. Improbable ! » Et l'avenir, maintenant ? Alizé Cornet va déjà rester du côté de la Porte d'Auteuil pour commenter la suite du tournoi au micro de France Télévisions. Ensuite, il sera temps pour Cornet « de redonner un sens à sa vie », après plus de 20 ans passés sur le circuit WTA.
« J'aimerais qu'on retienne de moi que je suis une joueuse entière qui a partagé ses émotions, qu'elles soient positives ou négatives, durant toute sa carrière. Quelqu'un qui se bat jusqu'au bout, qui est une passionnée en fin de compte, juste une passionnée pour son sport, qui a envie de gagner et qui est prête à mourir pour cela, a-t-elle expliqué devant les médias avec une touchante honnêteté. Je l'ai montré plus d'une fois que c'était mon tempérament. On m'aime ou on ne m'aime pas pour cela mais en tout cas, je ne peux pas renier cette partie de moi et je pense qu'elle m'a amené là où j'en suis aujourd'hui. »