Roland-Garros : Zverev absent de son procès en appel pour violences conjugales

Roland-Garros : Zverev absent de son procès en appel pour violences conjugales ©Icon Sport, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 31 mai 2024 à 18h58

Condamné à près d'un demi-million d'euros en première instance, Alexander Zverev n'est - officiellement - pas du tout préoccupé.

Tout va bien pour Alexander Zverev sur les courts à Roland-Garros, mais on ne peut pas en dire autant hors des terrains. Son procès en appel s'est ouvert vendredi à Berlin, après une première condamnation en octobre 2023 à 450 000 euros d'amende pour maltraitance physique d'une femme dans le cadre d'une dispute et atteinte à sa santé. En l'occurrence, il s'agit de Brenda Patea, la mère de sa fille, qui aurait été étouffée des deux mains dans la cage d'escalier d'un immeuble de la capitale allemande. Des événements qui remontent à mai 2020.

"J'ai confiance en la justice allemande et en la vérité"

Ce nouveau procès doit s'étaler sur huit jours, mais pas consécutivement, ce qui repoussera normalement le verdict à la mi-juillet - dernière audience programmée le 19 juillet, toutefois il pourrait y en avoir encore d'autres si nécessaire. Non obligé d'être présent physiquement, Alexander Zverev se passe effectivement de cette possibilité, ce qui lui permet de concourir à Paris. Et pour cause, il dit avoir "confiance en la justice allemande et en la vérité" : "C'est pourquoi je peux continuer à jouer sereinement, mes résultats le montrent." A l'Open d'Australie, en janvier, il s'était déjà montré très provocateur : "Quiconque a un QI à peu près normal comprend de quoi il s'agit." La n°1 mondiale Iga Swiatek avait alors été une des rares à élever la voix : "C'est certain, ce n'est pas bon qu'on fasse la promotion, en quelque sorte, d'un joueur accusé de la sorte..."

Le joueur aurait tenté de trouver un accord à 100 000 euros, une pension alimentaire et la possibilité d'habiter dans une maison, en échange de quoi son ex-compagne aurait tu leur relation et même l'existence de l'enfant. En janvier 2023, une autre enquête interne à l'ATP avait été classée sans suite au bout de deux ans, à cause de preuves non suffisantes, concernant les accusations d'Olga Sharypova qui assurait que le n°4 mondial avait essayé de l'étrangler avec un oreiller, de lui cogner la tête contre le mur et de lui tordre le bras. Et ce n'était pas une première, poursuivait-elle dans une interview accordée au site russe Championnat...

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