Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le jeudi 14 novembre 2024 à 15h54
Leader de Ligue 2 à l'issue du premier trimestre du championnat et bientôt dans le giron de la famille Arnault, 3eme fortune mondiale, le Paris FC est dans de bonnes dispositions.
Alors que l'équipe de France s'apprête à affronter Israël ce jeudi soir au Stade de France, le Paris FC se repose après un premier trimestre concluant. Après 13 journées disputées depuis le mois d'août, le club parisien occupe la première place du classement en Ligue 2 avec une longueur d'avance sur Lorient et 2 sur Dunkerque. Et si le PFC a ralenti ces deux dernières semaines avec 3 matchs nuls concédés consécutivement (0-0 à Pau et Amiens, 3-3 face à Rodez), les sourires sont bien présents au sein de la maison parisienne qui est dans les temps pour son objectif principal : la montée en Ligue 1 en fin de saison.
« Rien que le mot Paris attire »
Un but important, avant de voir plus grand. Le leader de l'antichambre de l'élite s'apprête à rentrer dans le giron de la famille Arnault , 3eme fortune mondiale, rien que ça. L'achat de 55% des parts du Paris FC (avant de monter à 85% en 2027), accompagné par Red Bull à hauteur de 15%, sera entériné ces prochains jours. Le club créé en 1969 sous la houlette de la FFF va passer dans une autre dimension au bout d'un processus mené par Pierre Ferracci depuis sa prise de commandes en 2012. Pascal Rigo, l'actionnaire minoritaire est ravi. « On commençait à regarder mais avec un cadre. Rien que le mot Paris attire, mais la volonté était d'avoir une grosse majorité française et de ne pas se donner au plus offrant qui viendrait pour se faire du cash », confie celui qui est investisseur au sein du consortium Sport Bridges Venture qui possédait 9 % des parts.
Comment Bernard Arnault, le patron du groupe de luxe LVMH, a finalement plongé dans le ballon rond, comme son rival François Pinault l'a fait depuis déjà plusieurs années à Rennes ? « L'engagement social et sociétal dans les quartiers, l'engouement en train de naître avec l'initiative de la saison dernière (l'entrée gratuite) qui a réappris et redonner l'habitude à des familles de venir au stade, une équipe féminine qui fonctionne », ont convaincu le boss selon Rigo comme sûrement la gestion saine au niveau des finances (6 millions d'euros de dettes financières au 30 juin 2023).