Mathieu Warnier, Media365 : publié le samedi 25 novembre 2023 à 22h45
Alors que Novak Djokovic a peu apprécié d'avoir appris qu'il serait la cible d'un contrôle antidopage avant un match, l'ITIA a répliqué pour défendre les mesures mises en place lors de la phase finale organisée à Malaga.
Novak Djokovic avait un message à faire passer. Ce jeudi, à l'occasion du quart de finale de la Coupe Davis entre la Serbie et la Grande-Bretagne, le numéro 1 mondial a dû se soumettre à un contrôle antidopage. Toutefois, le Serbe a peu apprécié le fait d'avoir été sollicité à ce sujet par l'Agence Internationale d'Intégrité du tennis (ITIA) en amont de sa rencontre face à Cameron Norrie. « On m'a notifié que j'étais choisi pour le contrôle antidopage alors que je m'apprêtais à aller sur le terrain une heure et demie plus tard », a pesté Novak Djokovic en conférence de presse. Ce dernier s'est également plaint du fait que les préposés au contrôle l'ont suivi « depuis plusieurs heures déjà ». Dans un premier temps, l'ITIA a assuré que cela était fait pour éviter toute perturbation à l'issue de la rencontre. Le Serbe a présenté cela comme une situation « complètement illogique » qui est venu perturber sa préparation du match.
Djokovic : « Jamais avant un match »
« J'ai une routine, je dois simplement me préparer pour entrer dans un match, et je n'ai pas besoin de cette distraction, a ajouté Novak Djokovic. Je n'ai pas besoin que quelqu'un vienne me faire un prélèvement de sang, d'urine, ou réfléchir au fait de savoir si je serai en mesure de donner mon urine à cet instant ou non. » Des critiques qui ont fait réagir l'ITIA au travers de la déclaration d'un porte-parole auprès de l'AFP. « Du fait du format des compétitions par équipes, parmi lesquelles la Coupe Davis, les équipes peuvent être notifiées du fait qu'elles ont été choisies pour le contrôle antidopage avant que les matchs ne débutent et elles fournissent leurs échantillons quand elles sont prêtes, a-t-il été indiqué. Entre la notification et la remise de l'échantillon, elles sont suivies par un membre de l'équipe antidopage. » Novak Djokovic, pour sa part, a confié être un avocat de la lutte contre le dopage avec un seul bémol. « S'il faut le faire cent fois, on le fait cent fois, aucun problème, mais jamais avant un match », a-t-il affirmé. Il n'est pas certain que cela modifie les procédures mises en place par l'ITIA.