Juba Touabi, Media365, publié le jeudi 14 novembre 2024 à 11h45
Face aux accusations de conflits d'intérêts dirigées contre Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG et de beIN Sports, Vincent Labrune, président de la Ligue de Football Professionnel (LFP), a pris sa défense.
Al-Khelaïfi est régulièrement critiqué pour l'influence qu'il exerce sur le football français, en particulier sur la gestion des droits télévisés à en croire les informations du quotidien l'Equipe. Parmi les voix les plus critiques figure John Textor, président de l'Olympique Lyonnais, qui estime que la double casquette du patron parisien présente des risques pour l'équilibre et l'indépendance de la Ligue 1.
Labrune reconnaissant envers le Qatar
Vincent Labrune, cependant, met en avant l'impact positif des investissements qatariens via le PSG, rappelant que le club parisien a contribué de manière significative à la notoriété et à la compétitivité de la Ligue 1. « Les investissements du Qatar et les résultats du PSG ont porté à bout de bras le football français ces dernières années, il ne faudrait pas l'oublier », a confié le président de la Ligue. Il souligne que l'afflux de joueurs internationaux et le maintien de la cinquième place de la Ligue 1 au classement UEFA sont en grande partie dus aux apports financiers et sportifs du PSG. Selon Labrune, ces ressources ont permis au championnat de se renforcer sur la scène européenne.
Pour affirmer son impartialité, Vincent Labrune a précisé qu'Al-Khelaïfi n'avait pas soutenu sa propre candidature à la présidence de la LFP, il y a quelques années, une manière de se distancer des accusations de partialité envers le président du PSG. Cette prise de position du premier responsable de la LFP met en lumière les tensions autour de la gouvernance de la Ligue 1 et les visions divergentes quant à son avenir. Tandis que certains, comme Labrune, voient dans les investissements du PSG un moteur de développement pour le football français, d'autres s'inquiètent des conséquences d'une centralisation du pouvoir.