Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 24 mars 2022 à 17h34
Après leur brillant sacre dans le Tournoi des 6 Nations, les Bleus, qui ont dépassé les All Blacks au classement mondial, font déjà figure de favoris pour la Coupe du monde 2023, et ne s'en cachent plus ou presque.
Ils ne peuvent plus se cacher. Vainqueurs 25-13 de l'Angleterre samedi soir au Stade de France, les Bleus ont remporté le Tournoi des 6 Nations pour la première fois depuis 2010, avec le Grand Chelem en prime. Un sacre avec la manière pour les hommes de Fabien Galthié, désormais devant les All Blacks au classement mondial et que beaucoup considèrent déjà comme favoris pour « leur » Coupe du monde, programmée du 8 septembre au 28 octobre 2023 en France. "Peut-être qu'on sera un peu plus attendus, a reconnu François Cros dans un entretien à l'AFP. Mais il faut que ce statut pèse sur les épaules de nos adversaires et pas sur nous. Qu'on reste humbles, qu'on continue à travailler, à peaufiner tous les détails qui n'ont pas fonctionné. Il ne faut pas qu'on oublie qu'on a un groupe jeune qui vient à peine de gagner et qu'il reste beaucoup de travail. C'est bien d'avoir déjà réussi à gagner, mais il nous reste encore une belle marge de progression. Et c'est intéressant pour la suite."
Cros et le "rêve ultime" du Mondial
Une suite que le troisième ligne toulousain imaginerait bien avec un nouveau trophée international, lui qui a également fait le Grand Chelem avec les U20 tricolores en 2014. "Gagner une Coupe du monde n'a jamais été fait en France. C'est donc forcément un rêve ultime. D'autant que la compétition se jouera en France, devant nos familles et nos amis. On a tous très envie de pouvoir participer à l'événement et si en plus on pouvait le remporter, ce serait magnifique", avoue-t-il. Mais avant de retrouver les Bleus, le quotidien des clubs a repris ses droits, avec un duel entre Toulousains et Lyonnais dimanche soir à Ernest-Wallon. "On aimerait forcément pouvoir savourer, profiter de l'instant, faire la fête pendant un moment. On a quand même réussi à accomplir quelque chose d'exceptionnel. Mais notre calendrier ne nous permet pas de se relâcher", reconnaît-il encore.