Marie Mahé, Media365 : publié le mercredi 01 janvier 2025 à 19h00
L'année 2025 s'annonce chargée pour le XV de France féminin, avec notamment la Coupe du monde, comme Manae Feleu, co-capitaine des Bleues, l'a confié à L'Equipe.
Le XV de France féminin va avoir une année particulièrement chargée. Le grand moment en 2025 sera évidemment la Coupe du monde, qui se déroulera en Angleterre. Pour les Bleues, la grande aventure, dans ce Mondial, débutera dès le samedi 23 août prochain, avec une première rencontre prévue contre la sélection de l'Italie. Une date forcément cochée par la deuxième ligne Manae Feleu, aujourd'hui âgée de 24 ans, qui compte un total de 21 sélections et qui s'est confiée, ce mercredi, à ce sujet, au quotidien sportif français L'Equipe : "Oui, c'est une date que j'ai bien identifiée, comme toutes dans l'équipe, parce que c'est l'objectif de la saison, le début d'une belle aventure. Pour les filles qui sont là depuis le début du cycle, on a commencé à y penser direct après la Coupe du monde 2022 (terminée à la 3eme place). L'objectif final, c'était de construire sur trois ans pour ça. Je garde un bon souvenir de la Nouvelle-Zélande, ça m'avait beaucoup appris. (...)"
Feleu : "Les Anglais ont une longueur d'avance"
Depuis quelques semaines, Manae Feleu a changé de statut en équipe de France, puisqu'elle est désormais la co-capitaine des Bleues, avec Marine Ménager. Un nouveau rôle qui lui tient à cœur, surtout à quelques mois de cette grande compétition, qui pourrait permettre à sa discipline d'être davantage mise en avant en France : "Ça peut être hyper intéressant, oui. J'ai vu en Nouvelle-Zélande comme ça en avait fait parler, là-bas, la dernière fois. Ça y a fait progresser la pratique féminine. En 2025, c'est en Angleterre (22 août-27 septembre), juste à côté, ça va avoir un plus gros impact en France et ça va faire une très belle pub pour le rugby féminin. En plus, les Anglais ont une longueur d'avance, ils mettent des moyens autour de ça, plus qu'en France. On entend dire que beaucoup de tickets ont déjà été vendus, on va battre beaucoup de scores d'affluence, ce n'est que du plus pour le rugby féminin."