Faraj Benlahoucine, Media365 : publié le lundi 04 septembre 2023 à 19h55
Bastien Chalureau a pris la parole ce lundi suite à la polémique née de sa condamnation pour agression à caractère raciste. Une conférence de presse marquée par l'émotion et les larmes du 2eme ligne de Montpellier.
La polémique enflait tellement que Bastien Chalureau n'avait d'autre choix que de s'exprimer publiquement. Condamné en 2020 à six mois de prison avec sursis pour une agression à caractère raciste, dont il a fait appel, le 2eme ligne convoqué par le XV de France pour pallier au forfait de Paul Willemse pour la Coupe du monde a pris la parole ce lundi devant les médias. "La polémique qui tourne autour de mon nom ca fait plusieurs années, je réfute les accusations depuis le premier jour. J'ai choisi de venir m'exprimer devant vous pour venir clarifier la situation" a prononcé l Montpelliérain peu après son arrivée en conférence de presse à 18h20.
"Depuis le premier jour, j'ai avoué mes erreurs, j'ai payé mes dettes avec la violence. Je nie les propos racistes. Je ne suis pas raciste. (...) Moi je suis joueur de rugby professionnel. Je m'en réfère à la justice et je me concentre sur le terrain. Avec le match de vendredi il y a assez à faire" s'est défendu Bastien Chalureau. "Je me suis remis en question. J'ai eu des erreurs de parcours, je suis passé devant le juge, j'ai été condamné pour des violences, j'ai payé. Après tout ca je me suis remis en question niveau rugby. Je suis arrivé à Montpellier, il fallait que je gagne ma place" a-t-il poursuivi, la voix de plus en plus fébrile. Puis submergé par l'émotion, il a fondu en larmes.
Chalureau a fondu en larmes
"On a discuté avec le staff du XV de France, la procédure est ancienne et connue par tout le monde" a développé le 2eme ligne lorsqu'on lui a demandé s'il avait songé à quitter le XV de France de son propre chef. En revanche, son discours a été entrecoupé à plusieurs reprises, s'essuyant les larmes et tentant de retrouver son calme. "J'ai voulu m'exprimer. Ça touche ma famille, et c'est pour ça que j'ai voulu parler devant vous. Je voulais clarifier cela devant vous, je ne suis pas un raciste mais un fédérateur. La beauté du sport c'est la diversité de sa communauté."