Biathlon - Braisaz-Bouchet : «Vraiment très très heureuse»

Biathlon - Braisaz-Bouchet : «Vraiment très très heureuse» ©Icon Sport, Media365

Aurélien Canot, Media365, publié le vendredi 20 décembre 2024 à 17h00

Victorieuse vendredi du sprint du Grand-Bornand, où elle s'était déjà imposée sept ans plus tôt, alors qu'elle n'avait pas encore gagné cette saison, Justine Braisaz-Bouchet éprouvait une joie réellement particulière après-coup. La Savoyarde en a même pleuré. Chose rare chez elle.

Pour provoquer les larmes de Justine Braisaz-Bouchet (28 ans) en compétition, il faut y aller fort. La Savoyarde n'est pas du genre à être très expressive quand il est question d'émotions. Pourtant, vendredi, après avoir de nouveau triomphé au Grand-Bornand, cette fois sur le sprint, sept ans après son succès sur la mass-start de l'unique manche française de la Coupe du monde de biathlon (son tout premier en carrière), "JBB" ressentait une joie si particulière et profonde qu'elle en a pleuré. Elle ne s'en est d'ailleurs pas cachée après-coup au moment de revenir sur ce premier succès de l'hiver pour la triple médaillée d'or des Mondiaux de Nove Mesto cette année. "J'avais les larmes aux yeux, et ça ne m'arrive pas souvent après une course. Je suis très très heureuse du résultat et de la manière", savourait au micro de La Chaîne L'Equipe une Brasaiz-Bouchet aux anges comme rarement, et très fière en premier lieu de sa prestation sur le pas de tir. "J'ai pris beaucoup de plaisir, je suis restée concentrée, je me suis fait confiance (...) J'ai pris quelques jours à la maison et ça m'a éclairci l'esprit. Je me suis remémoré certains tirs et ça m'a fait du bien de rentrer et de revoir les proches (...) Courageuse ? Je ne sais pas si c'est le mot, mais il fallait oser aujourd'hui (vendredi)", appréciait l'héroïne du "Grand-Bo" une fois de plus en état de grâce devant ce public français qu'elle aime tant.

Braisaz-Bouchet : "Je suis très contente d'être française"

Au même titre qu'elle raffole du rendez-vous. "Il est à part. Pas seulement parce que je suis une Française, mais parce que le public français le rend à part. La configuration de piste aussi est particulière. On est au sein d'un village, c'est une configuration inédite sur une Coupe du monde. Le public français dénote vraiment, et pour le coup, je suis très contente d'être française (sourire)." Pour que le bonheur de la médaillée d'or des JO de Pékin sur la mass-start soit plus grand encore, il aurait fallu que Lou Jeanmonnot (35eme) s'ajoute à la fête. Malheureusement pour la Bornandine comme pour son aînée, très déçue, cela n'a pas été le cas. "J'ai beaucoup de peine pour mon amie et collègue Lou, j'aurais aimé que la journée soit belle pour tout le monde et que l'on puisse en profiter. Je pense particulièrement à elle aujourd'hui."

Vos réactions doivent respecter nos CGU.