Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 22 mai 2024 à 20h30
Même si le Leinster a dominé Toulouse dans le dernier carré ces deux dernières années, les Irlandais se méfient avant de retrouver Antoine Dupont et sa bande en finale de la Champions Cup.
Une finale de rêve. Samedi après-midi, à partir de 15h45 (heure de Paris) à Londres, dans le splendide Tottenham Hotspur Stadium, la finale de la Champions Cup va opposer les deux clubs les plus titrés dans la plus prestigieuses des compétitions européennes : le Stade Toulousain, qui détient le record avec cinq sacres (1996, 2003, 2005, 2010 et 2021) et le Leinster, couronné à quatre reprises (2009, 2011, 2012 et 2018), et qui reste sur deux défaites consécutives en finale face au Stade Rochelais... après deux victoires dans le dernier carré contre Toulouse. Mais les Irlandais, qui veulent à tout prix éviter un troisième revers de rang sur la dernière marche, encore face à une formation française, se méfient grandement de leurs adversaires haut-garonnais. Et en particulier du plus emblématique d'entre eux : Antoine Dupont.
Dupont encensé
"Antoine Dupont n'est pas seulement le meilleur numéro 9, mais probablement le meilleur joueur mondial des dernières années. C'est toujours un défi pour un joueur à ce poste de faire face à ce qui se fait de mieux. Mais c'est un défi auquel on a hâte de répondre collectivement", a expliqué Jamison Gibson-Park lors d'une visioconférence avec certains médias français, rapporte L'Equipe. Mais le demi de mêlée international irlandais sait bien que le danger peut venir d'ailleurs, voire de partout : "Toulouse a des joueurs de grande classe. Il y a beaucoup d'internationaux français, Jack Willis joue superbement bien, Pita Ahki aussi... Ils ont battu assez confortablement toutes les équipes qui se sont présentées face à eux cette saison. Ils arrivent à faire plier leurs adversaires grâce à leur formidable attaque." Ce sera l'une des clés de cette rencontre, que le demi d'ouverture Ross Byrne espère encore voir tourner à l'avantage des siens. "Nous avions su saisir nos opportunités contre Toulouse, car nous avions pu installer notre jeu", rappelle-t-il. Mais est-ce que ce sera encore le cas dans la capitale anglaise ?