Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 21 novembre 2024 à 16h08
Pour l'éternité, le joueur toulousain sera lié à la grande histoire d'Erling Haaland, de huit ans son cadet.
Joshua King, l'attaquant norvégien de Toulouse, a joué avec Erling Haaland dès 2019, à un moment loin d'être anodin puisqu'il s'agissait de la toute première cape du joueur de Manchester City. C'était face à Malte (2-0), en éliminatoires de l'Euro, et les deux compatriotes étaient même partenaires ensemble à la pointe de l'attaque. Aussi incroyable que ça puisse paraître, celui qui évoluait alors encore à Salzbourg (il allait être transféré à Dortmund l'hiver suivant) n'avait pas marqué, attendant même sa troisième sélection en Autriche un an plus tard (1-2) pour débloquer son compteur, désormais à 39 sélections et surtout 38 buts.
"Il est resté le même gamin. Il est juste un peu plus riche"
Joshua King, lui, avait bien marqué le deuxième but sur penalty, mais il est ensuite resté coincé à 20 buts en 60 matchs avec la Norvège. Pour le nouveau joueur du TFC, âgé de 32 ans et arrivé cet été du Fenerbahçe après avoir passé quasiment toute sa carrière en Premier League (surtout à Blackburn puis Bournemouth de 2013 à 2021), "Erling Haaland est resté le même gamin qu'il était quand je l'ai rencontré". A une différence près, qui fait bien rire celui qui a déjà marqué trois buts en neuf matchs avec Toulouse : "Désormais, il est juste un peu plus riche."
Selon Joshua King, aucun doute, "il va continuer à battre tous les records" : "C'est super marrant de voir un gars qui vient de Bryne, au milieu de nulle part en Norvège, réussir à faire ce qu'il fait. C'est vraiment génial qu'il ait réussi à garder les pieds sur terre, même s'il marque trois buts à chaque match. Chapeau, vraiment. Pour moi, c'est le meilleur n°9 du monde." Il lui faudra mettre les bouchées doubles pour espérer le retrouver en sélection, où il n'a plus été appelé depuis 2022. La Norvège a forcément le vent en poupe avec Erling Haaland et vient d'être promue en ligue A des nations pour 2026 : "Si je suis convoqué, super, ce sera toujours un grand plaisir de représenter mon pays, ce que j'ai fait pendant dix ans. Mais sincèrement, je n'y pense absolument pas, je suis focus à 100% sur Toulouse où j'aime beaucoup jouer. Le sélectionneur fait ses choix, mais ce n'est pas quelque chose qui m'empêche de dormir, je suis très heureux." Les Violets se rendent vendredi au Parc pour défier le PSG, une belle occasion de se montrer.