Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 21 novembre 2024 à 22h39
Trois semaines après être parvenu à tenir en échec les Catalans sur son parquet, Nantes retrouvait Barcelone jeudi soir lors de la 8eme journée de Ligue des Champions, cette fois en Espagne. Les Nantais, battus de six buts (36-30), n'ont pas réalisé d'exploit cette fois.
Pas de nouvel exploit pour Nantes. Il y a trois semaines, le "H" avait créé la sensation en accrochant (31-31) l'immense Barcelone sur son parquet de l'Arena. Pour les retrouvailles entre les deux équipes, ce jeudi soir en Catalogne lors de la 8eme journée de Ligue des Champions, les Nantais rêvaient de bousculer de nouveau les champions d'Europe. Il n'en a rien été. Malgré une prestation plus que correcte, les Ligériens ont subi la loi de l'extra-terrestre toujours invaincu de la compétition, vainqueur de six buts (36-30) à l'arrivée. Comme cela avait été le cas le 31 octobre dernier, Nantes a par moment mené la vie dure à l'intouchable leader du groupe (7 victoires en 8 matchs). Le Barça, privé de Dika Mem, n'a jamais tremblé ni douté pour autant, tandis que les efforts en première mi-temps des Nantais pour rester en vie ont, eux, été anéantis par le... 8-1 subi juste avant la pause par Aymeric Minne et ses coéquipiers. A l'image d'un Thibaut Briet, muet pendant les trente premières minutes et enfin récompensé, le "H" ne s'est pas laissé abattre pour autant au retour des vestiaires (19-14 à la pause). Il a même laissé passer plusieurs opportunités de revenir à trois longueurs, sans d'abord les saisir.
N'Guessan et Nielsen sans pitié pour le "H"
Bien aidé par les coups de pouces involontaires des Nantais, Barcelone a ainsi repris cinq buts d'avance. L'écart a ensuite fondu et il a fallu une somptueuse parade de Gonzalo Perez de Vargas sur une tentative de Minne (6 buts dans ce match) pour que Nantes ne revienne pas à un but. Julien Bos, très en vue (8 buts), et les Nantais peuvent le regretter. Dans la plus grande sérénité de nouveau, les tenants du titre ont en effet repris leur envol, et cinq buts d'avance dans le sillage d'un Timothé N'Guessan (8 buts sur 9 tirs) assurément auteur là de sa meilleure prestation cette saison dans la compétition. Quant au monstrueux Emil Nielsen, passé par Nantes, il s'est chargé en fin de match sur deux arrêts fantastiques face à Valero Rivera, dont un sur un jet de sept mètres, de doucher les tous derniers espoirs nantais. Un dernier coup de massue de Melvyn Richardson (4 buts), autre ancien pensionnaire du championnat de France et international français, alors que les visiteurs étaient une nouvelle fois revenus à -4, a eu raison d'un "H" qui avait de toute façon très vite compris jeudi soir que d'exploit, il n'y aurait pas cette fois. En tout cas pas chez ce Barça-là.