Axel Allag, Media365, publié le jeudi 21 novembre 2024 à 20h24
Mal embarqué dans la phase de ligue de la Ligue des Champions, le PSG n'a pas l'ambition d'être sacré cette saison selon les mots d'un Nasser Al-Khelaïfi qui a soutenu Luis Enrique et acté le départ futur et forcé du Parc des Princes.
Le PSG, pour une fois, ne va pas crier qu'il veut la C1. Un voyage afin de se rendre, le 31 mai 2025 à l'Allianz Arena de Munich, pour disputer la finale de la reine des compétitions européennes, n'est pas dans les esprits selon un Nasser Al-Khelaïfi peu ambitieux lors de son passage sur les antennes de RMC en marge de l'inauguration du Campus PSG. "Ce n'est pas un objectif. Mais je veux dire une chose, on joue chaque match pour le gagner. Mais ce n'est pas l'objectif de mettre cette pression. On a une jeune équipe. On a le besoin d'être réalistes. On n'a pas eu de chance non plus avec le tirage au sort. Mais c'est le foot", a confié le président à 5 jours d'un déplacement à Munich afin d'y défier le Bayern, lors de la 5ème journée de la phase de ligue.
"L'objectif n'est pas de gagner la Ligue des champions cette année, mais d'avoir notre style"
25ème du classement, soit un rang derrière la dernière place qualificative pour les barrages, le PSG est pour le moment dans le flou alors qu'il devra donc affronter le Bayern mais aussi Manchester City, au Parc le 22 janvier prochain en Europe. Luis Enrique pourrait-il voir son futur être scellé en cas d'une élimination précoce qui aurait l'effet d'un fiasco ? Là encore, l'idée est de prôner la stabilité selon le dirigeant, convaincu des compétences de l'Asturien. "On ne changera rien. Je l'ai dit, on a beaucoup confiance en notre coach. Il fait du très bon travail avec Luis Campos. Est-ce qu'ils vont prolonger ? J'ai confiance".
Songeant surtout à du long terme, Nasser Al-Khelaïfi "ne veut copier personne", pas plus le Barça que les autres, et compte s'appuyer sur l'identité donnée par les jeunes. "L'objectif n'est pas de gagner la Ligue des champions cette année, mais d'avoir notre style", a-t-il enchaîné, n'envisageant pas d'avoir des recrues en janvier, à date. "On parle avec le coach. Mais aujourd'hui, non. On a confiance en nos joueurs. On n'est pas pressés".
Quitter le Parc des Princes, une question "de vie ou de mort"
Toujours dans une optique de moyen-long terme, le PSG, en conflit ouvert avec la mairie de Paris, a par ailleurs affirmé que le club de la capitale devait, forcé, quitter le Parc des Princes. "J'aime beaucoup le Parc, tout le monde l'aime. Si j'écoute mon cœur, on ne part pas. Mais tout le monde en Europe a des stades de 80 000, 90 000 places... On en a besoin, sinon on est morts. Une question de vie ou de mort ? Oui. On est en France, mais aussi en Europe. La ville ne nous laisse pas le choix", a-t-il indiqué, nécessitant un "stade prêt dans 3-4 ans" afin de ne pas se situer derrière d'autres clubs en Europe. "On a besoin de construire le nouveau stade le plus vite pour être au niveau où on veut", a-t-il résumé à la veille de la réception de Toulouse au Parc.