Paul Rouget, Media365 : publié le dimanche 22 décembre 2024 à 08h39
Après la déroute du MHSC, éliminé de la Coupe de France dès son entrée par un club de N2, le Puy-en-Velay, vainqueur 4-0, Jean-Louis Gasset regrette que ses hommes aient "abandonné" et s'inquiète aussi pour la suite.
Quand rien ne va... Dernier de Ligue 1 et sur une série de quatre matchs sans victoire avant de se déplacer sur la pelouse du Puy-en-Velay, samedi en 32es de finale de la Coupe de France, Montpellier a été humilié par le club de National 2, vainqueur 4-0 d'Héraultais qui ont évidemment "honte", comme l'a expliqué leur entraîneur. "C'est un sentiment de honte, c'est une compétition qui pouvait nous donner un peu d'oxygène. On a été balayé, on a été mangé dans tous les duels (...) Mentalement, c'est très inquiétant", a déploré Jean-Louis Gasset en conférence de presse d'après-match.
"Celle-là, elle va nous faire mal"
Deux mois après son arrivée en remplacement de Michel Der Zakarian, le technicien de 71 ans, aux commandes de son club de cœur pour la troisième fois, a donc regretté la nouvelle faillite mentale de ses hommes, particulièrement friables en déplacement : "Depuis que je suis arrivé, on a fait de nombreux matchs à l'extérieur, on n'a pas pris un point et on n'a pas marqué un but. Ça veut dire que la situation était importante. Et j'espérais qu'on puisse montrer plus de qualité mentale dans cette compétition. Mais là, on a abandonné."
"Sauver le club"
L'ancien coach de l'OM, qui a par ailleurs déploré un terrain "bosselé", espère maintenant "se servir" de cette humiliation pour la suite. Et que ses hommes vont pouvoir, durant leurs vacances, s'"aérer la tête", à commencer par le capitaine Téji Savanier, apparemment filmé samedi répondant à un supporter chambreur du Puy en lui lâchant son salaire mensuel... "Ça fait deux mois qu'on est sous pression, qu'on souffre, qu'on vit très mal. On essaie de redonner l'espoir, de dire que c'est possible. Mais celle-là, elle va nous faire mal, même si c'est une autre compétition et qu'on savait qu'on n'allait pas sûrement pas gagner la Coupe de France. L'objectif numéro un, c'est de sauver le club", a rappelé Gasset, dont l'équipe reprendra le 4 janvier à Lyon, pas forcément le meilleur endroit pour se relancer.