Paris 2024 : Pas de porte-drapeau pour le handball

Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 14 juin 2024 à 12h28

Aucun handballeur ni aucune handballeuse ne fait partie des candidats pour être porte-drapeau de la délégation tricolore. Alors que Nikola Karabatic aurait pu y prétendre pour ses adieux.

Le suspense est bientôt terminé. A 44 jours du coup d'envoi des Jeux Olympiques de Paris, David Lappartient, président du Comité national et sportif français (CNOSF), a dévoilé jeudi les 14 candidats pour le rôle de porte-drapeau de la délégation française. Une liste où on retrouve six hommes et huit femmes : Jean-Baptiste Bernaz (voile), Charlotte Bonnet (natation), Romane Dicko (judo), Laetitia Guapo (basket), Renaud Lavillenie (athlétisme), Camille Lecointre (voile), Enzo Lefort (escrime), Florent Manaudou (natation), Estelle Mossely (boxe), Earvin Ngapeth (volley), Sofiane Oumiha (boxe), Pauline Ranvier (escrime), Wendy Renard (football) et Melina Robert-Michon (athlétisme). Mais aucun ni aucune Tricolore du handball n'y figure, la Fédération française de hand ayant décidé de ne pas présenter de candidat. Un nom semblait pourtant s'imposer : celui de Nikola Karabatic. Légende de son sport, celui qui va raccrocher après les Jeux est triple champion olympique, et faisait figure de candidat naturel pour être porte-drapeau.

"C'était Niko ou personne !"

Le CNOSF avait annoncé qu'un ancien porte-drapeau ne pouvait plus l'être, au grand dam de Clarisse Agbégnénou, qu'il fallait faire preuve d'"exemplarité" et respecter "la charte des valeurs olympiques et paralympiques", et que les candidats devaient présenter le bulletin numéro 3 de leur casier judiciaire, avec les condamnations les plus graves. Ce qui n'aurait pas exclu Karabatic, reconnu coupable d'escroquerie en 2015 dans l'affaire des paris du match truqué Cesson-Montpellier et condamné à 10 000 euros d'amende. Mais Philippe Bana, président de la Fédération française de handball, a donc décidé de ne pas proposer son nom, ni aucun autre. Ce qui n'étonne pas Olivier Krumbholz, le sélectionneur de l'équipe de France féminine. "Dans le handball, s'il doit y avoir un porte-drapeau, c'est Niko ou personne ! C'est ma vision des choses", a-t-il confié, rapporte Le Parisien. Ce sera donc personne au handball. Et les lauréats seront connus le 12 juillet.

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