Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 10 juin 2024 à 13h42
Le président du CIO n'est aucunement inquiet face au contexte politique en France, alors que Paris 2024 approche.
Même avec un Premier ministre éventuellement d'extrême droite le mois prochain, après les élections législatives des 30 juin et 7 juillet décidées par le président de la République qui a dissous l'Assemblée nationale (en réponse à la victoire écrasante du Rassemblement national aux élections européennes), le dirigeant olympique Thomas Bach ne voit pas en quoi Paris 2024 serait impacté par ces conséquences politiques en France : "C'est un processus démocratique qui ne perturbera pas. Nous voyons une grande unité en faveur de Paris 2024, la France est habituée à faire des élections et ils vont le faire encore une fois. On aura un nouveau gouvernement et un nouveau Parlement, et tout le monde va supporter Paris 2024."
Hidalgo : "C'est extrêmement troublant"
La maire Anne Hidalgo, elle, était obligée de jouer l'équilibriste, glissant un mot politique tout en se montrant rassurante : "Rien ne viendra gâcher Paris 2024, même si cette dissolution juste avant l'événement est extrêmement troublante. On est prêts, le rendez-vous arrive et se déroulera dans une très belle ambiance. J'accueillerai le monde en tant que maire de Paris, avec le président de la République, le président du CIO et Tony Estanguet."
Ce dernier, patron de Paris 2024, est dans le même ton et martèle sa détermination à livrer de grands Jeux : "On a déjà fait face à de fortes adaptations, il y a eu une dizaine d'élections depuis la création du comité de candidature. On a toujours su travailler avec les acteurs publics et nous sommes dans la dernière phase." Le triple champion olympique de canoë rappelle que les principales décisions ont déjà toutes été prises : "On est dans l'opérationnalité."