Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le mercredi 04 septembre 2024 à 15h54
Tony Estanguet a livré sa réponse au sujet des anneaux olympiques présents sur la Tour Eiffel que souhaite conserver Anne Hidalgo dans le futur.
Il y a quelques jours, Anne Hidalgo a fait réagir en effectuant une sortie remarquée au sujet des anneaux olympiques présents sur la Tour Eiffel depuis plusieurs semaines pour célébrer les Jeux Olympiques de Paris 2024. « En tant que maire de Paris, la décision me revient et j'ai l'accord du CIO. Donc oui, ils vont rester sur la Tour Eiffel », a lâché la maire de Paris dans un entretien accordé à Ouest-France en précisant vouloir de nouveaux anneaux, « aussi grands, mais plus légers ». Des mots qui ont fait grincer des dents. Une pétition a été lancée en ligne pour s'opposer à cette décision et a déjà recueilli plus de 36000 signatures. Si l'initiative en réjouit certains, des riverains sont contre, comme des personnalités politiques de tout bord. Les descendants de Gustave Eiffel dénoncent également la décision de Madame Hidalgo. « La Tour Eiffel n'a pas une vocation d'antenne publicitaire », a dit Olivier Berthelot-Eiffel, arrière-arrière-petit-fils et président de l'association des descendants de Gustave Eiffel pour qui la maire de Paris « aurait sûrement dû dire qu'elle souhaitait garder les anneaux olympiques, pas qu'elle l'avait décidé ».
Estanguet « ravi de voir qu'il y a un débat qui s'installe sur l'héritage »
Grande figure des Jeux Olympiques de Paris 2024, Tony Estanguet a été interrogé sur cette « affaire ». « Ce n'est pas mon rôle de décider », a répondu le Président du Comité d'organisation des Jeux parisiens à Ouest-France. « Dimanche soir, après la cérémonie de clôture, j'aurai accompli ma mission ; ça va être aux décideurs politiques de choisir quelles traces ils ont envie de garder de ces jeux, a ajouté le triple champion olympique. Forcément, je suis ravi de voir qu'il y a un débat qui s'installe sur l'héritage, mais s'il y a bien une chose que j'ai apprise ces dernières années, c'est de ne pas trop me mêler des décisions qui ne sont pas les miennes. J'ai appris à ne pas m'immiscer dans les débats politiques ; je ne vais pas commencer aujourd'hui. » L'héritage est évidemment au cœur du débat. « L'héritage, c'est central. Il est matériel avec des équipements et des moyens pour la pratique du sport dans les clubs ; il est immatériel avec ce que nous faisons ce mercredi matin autour de l'inclusion, de la réflexion sur le parasport ; et il doit aussi être symbolique », a complété Tony Estanguet en marge d'un déplacement au collège Maurice-Utrillo dans le XVIIIe arrondissement de Paris, mercredi.