Jeux Paralympiques de Paris 2024 : Hidalgo en est transportée d'avance

Jeux Paralympiques de Paris 2024 : Hidalgo en est transportée d'avance ©Icon Sport, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 28 août 2024 à 16h00

La première édile de la capitale dresse un excellent bilan de l'accessibilité de la capitale avant la grande fête.

Anne Hidalgo a accordé un entretien à nos confrères de L'Equipe, où elle expose sa confiance maximale en sa ville de Paris en vue des Jeux Paralympiques, dont les compétitions débutent jeudi matin (dès 8h30 pour le badminton, puis dès 15h45 pour les premières médailles décernées en cyclisme sur piste) au lendemain de la cérémonie d'ouverture tant attendue sur la place de la Concorde : "Il y a toujours à travailler, mais ce que nous disent les associations et Andrew Parsons, le président du Comité paralympique international, c'est que Paris est sans doute la ville qui a le plus évolué grâce à l'accueil des Jeux Paralympiques. Avec des quartiers hyper accessibles où tout est traité sur l'espace public, y compris l'accès aux magasins, et où on intègre l'accessibilité universelle." C'est-à-dire à tous les types de handicaps.

"A Rio, j'avais été complètement saisie"

La maire de la capitale est notamment fière du travail réalisé par son équipe sur l'accompagnement des personnes malvoyantes ou non voyantes, avec les boîtiers pour entendre ce qu'il se passe sur les sites, ainsi que des 1 777 plateformes existantes pour que les bus et le tramway soient entièrement accessibles à tous. "Pour nous, le modèle, c'est Barcelone qui avait beaucoup travaillé son espace public. Et désormais, on nous dit que Paris a fait plus."

Anticipant déjà une explosion des demandes d'inscription handisport, Anne Hidalgo se projette aussi avec passion sur les compétitions : "Ces Jeux Paralympiques vont produire ce que j'appelle un choc culturel. Tout d'un coup, vous êtes complètement emportés par quelque chose qui était sous vos yeux, mais que vous ne voyiez pas de cette façon. Le handicap, la différence de nos corps et nos différences, le fait que chaque personne est une leçon de vie. Et tout ça est porté avec une énergie qui n'accepte pas la condescendance." Elle cite sa propre expérience de Rio en 2016, où son ami Ryadh Sallem - joueur de basket et rugby fauteuil, qui allumera le chaudron à Paris avant la cérémonie - lui avait fait découvrir les Jeux Paralympiques : "J'avais été complètement saisie. Il y avait beaucoup de Cariocas et des familles qui allaient voir les épreuves." Huit ans plus tard, place à la France et sa plus fantastique des vitrines.

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