Emmanuel LANGELLIER, Media365, publié le samedi 21 décembre 2024 à 13h20
En 32emes de finale de la Coupe de France, Lorient devait affronter Tours, club de R1 entraîné par Bryan Bergougnoux, l'ancien joueur de Lyon qui a guéri d'un cancer. Un match finalement annulé pour des questions de sécurité.
Devenu leader de Ligue 2 le week-end dernier en doublant le Paris FC qu'il a battu dans son enceinte du Moustoir (2-0), le FC Lorient vise un beau parcours en Coupe de France. Après avoir éliminé Ruffiac Malestroit (2-0) et Monnaie (5-0), le club breton s'apprête à affronter Tours (R1) en 32emes de finale, samedi (18h00), ou plutôt s'apprêtait, car le match a finalement été annulé à la mi-journée pour raison de sécurité. Dans le camp d'en face figurera une vieille connaissance de Ligue 1 : Bryan Bergougnoux. Âgé de 41 ans, l'ancien joueur de l'Olympique Lyonnais (2001-2005), Toulouse (2005-2009) et Tours (2012-2018) entraîne le club tourangeau depuis l'été dernier.
Un cancer de la parotide diagnostiqué fin 2023
L'ex-milieu offensif goûte toujours au football, le fil rouge de sa vie, lui qui a souffert d'un cancer. Dont il a heureusement guéri. On lui a diagnostiqué ce fichu cancer de la parotide (glandes salivaires) à la fin de l'année 2023 et il y a évidemment eu des moments délicats. « C'est derrière moi. Bien sûr, il faut du contrôle encore, mais je me sens complètement guéri, confie dans Ouest-France Bergougnoux, triple champion de France avec l'OL (2002, 2004, 2005) et joueur aux 409 matchs chez les professionnels. Évidemment, c'est une chose fragile donc ça peut revenir à tout moment, mais je n'ai plus envie de revenir là-dessus. Je ne me suis jamais senti malade, même si je sais que je l'étais un peu... Je veux seulement parler de football. »
Bergougnoux : « Le football a toujours été mon meilleur remède »
Ce dingue de ballon rond est trop heureux de toujours baigner dans le milieu pour regarder dans le rétro. « Même dans mes mauvaises périodes durant ma carrière, c'est le football qui me tenait. C'est ma famille et le football. Il n'y a rien d'autre sinon. D'ailleurs, quand j'ai traversé la maladie, j'avoue que je n'ai même pas eu le temps de penser au fait que j'étais malade. Je me suis fait opérer et 4 jours après, j'étais sur le banc pour un match de Coupe de France que je voulais gagner. J'aurais pu rester à la maison mais, justement, j'aurais pensé à la maladie... En fait, le football a toujours été mon meilleur remède », avoue Bergougnoux, ancien coach de Evian Thonon Grand Genève, qui, bien que coach en R1, conserve l'implication d'un technicien de formation professionnelle. Ce week-end, il comptait bien jouer un mauvais tour aux Merlus et créer la sensation au Stade de la Vallée du Cher.