Tour de France : Une minute de silence pour Mäder

Tour de France : Une minute de silence pour Mäder©Panoramic, Media365
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Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 30 juin 2023 à 10h14

Une minute de silence en hommage au regretté Gino Mäder a été respectée lors de la présentation de la Bahrain Victorious à Bilbao, à deux jours du départ du Tour.

A deux jours du grand départ, à Bilbao, de la 110e édition du Tour de France, la ville basque a été le théâtre jeudi de la traditionnelle présentation des 20 équipes et des 176 coureurs engagés, qui se sont succédé sur le podium avec un béret basque collector vissé sur la tête. Et c'est la Bahrain Victorious qui s'est présentée en premier, une équipe endeuillée après la disparition de son coureur suisse Gino Mäder. Il y a deux semaines, il avait été victime d'une terrible chute à la fin de la cinquième étape du Tour de Suisse, avant de succomber à ses blessures le lendemain.

Beaucoup d'émotion

Une minute de silence a été respectée en son honneur, et ses coéquipiers étaient très émus. Une émotion qui a touché tout le peloton, comme le confiait Thibaut Pinot. "Depuis l'accident, j'y pense presque à chaque descente à l'entraînement. Pourtant, je n'étais même pas sur le Tour de Suisse. Je suis un coureur qui prend un peu moins de risques que les autres parce que j'ai vraiment conscience du danger. On dit souvent qu'il faut débrancher le cerveau dans le vélo. J'ai vraiment du mal avec cette idée. On pratique un sport dangereux", avait reconnu le coureur de la Groupama-FDJ.

Pidcock : "Nous devons accepter les risques"

Excellent descendeur, Tom Pidcock, qui prend tous les risques même à l'entraînement, a lui reconnu que ce drame pourrait le faire changer. "Cela m'a montré quelles peuvent être les conséquences d'une erreur. Je ne prends pas de risques inutiles, mais des choses peuvent arriver quand on descend à 100 km/h en lycra, a ainsi avoué le Britannique d'Ineos Grenadiers, avant de reconnaître que le risque existera toujours. Je suppose qu'à moins que nous ne voulions tous courir sur les circuits de course automobile, nous devons accepter les risques et parfois - ce n'est pas fréquent - les choses peuvent mal tourner. Je suppose que nous faisons ce que nous pouvons pour atténuer ces risques, mais ils ne disparaîtront jamais totalement."

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