Top 14 : Le Racing 92 reste serein

Top 14 : Le Racing 92 reste serein ©Icon Sport, Media365
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Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 05 octobre 2024 à 11h08

Malgré une seule victoire en quatre matchs, le Racing 92 et son manager anglais Stuart Lancaster ne s'inquiètent pas avant le déplacement à Vannes.

Où va le Racing 92 ? Après un été marqué par le départ du champion du monde sud-africain Siya Kolisi, déjà de retour au pays, et celui annoncé l'an prochain de Nolan Le Garrec, qui va rejoindre La Rochelle, le club francilien a bien mal débuté ce nouvel exercice, comme ses voisins du Stade Français. Avant d'aller affronter le promu vannetais, samedi après-midi (14h30) en ouverture de la 5e journée de Top 14, il affiche un bilan d'une seule victoire, contre Clermont lors de la deuxième levée (33-20), pour trois revers, à Castres (28-31), Bordeaux (34-52) et d'un souffle face aux Rochelais la semaine dernière (16-17). Mais pas de quoi, officiellement, inquiéter le manager du Racing, Stuart Lancaster, même s'il peine toujours à imprimer sa patte pour sa deuxième saison dans l'élite française.

"Si on était écrasés tous les week-ends..."

"Ces dernières semaines, on a perdu beaucoup d'expérience la saison dernière et petit à petit, on est en train de se reconstruire. C'est une saison de transition, évidemment... Mais je suis très optimiste pour le futur du club. Beaucoup de bons jeunes commencent à faire leur trou au Racing. Tout ça va payer, espère l'ancien patron du XV de la Rose, rapporte Midi-Olympique. Si on était écrasés tous les week-ends, on se poserait des questions. Là, ce n'est pas le cas : face à Castres puis La Rochelle, on a perdu dans les cinq dernières minutes." Il va tout de même falloir rapidement réagir, dès ce déplacement en Bretagne, pour éviter que les places qualificatives pour les play-offs ne s'éloignent trop. Et Lancaster peut, pour l'instant, compter sur le soutien de son président. "Il suffit de regarder le nombre d'entraîneurs que le Racing a utilisé depuis seize ans : il y a eu « Berbize » (Pierre Berbizier) et les deux « Lolo » (Labit et Traverss), avec un court passage de Gonzalo Quesada entre les deux. C'est tout. La question de l'avenir de Stuart ne se pose même pas", avait ainsi rappelé Jacky Lorenzetti à l'intersaison.

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