Tindall : "La France était largement meilleure, l'Afrique du Sud n'a rien créé"

Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 19 octobre 2023 à 15h53

Tout arrive, même d'anciens éminents représentants du XV de la Rose qui en viennent à compatir pour l'équipe de France, avant que leurs successeurs retrouvent le même adversaire sud-africain samedi au Mondial.

C'est peut-être un peu fort de la part de Mike Tindall et James Haskell, tant l'Angleterre ne propose pas grand-chose non plus depuis le début de la Coupe du Monde, mais les deux anciens internationaux anglais ont pris la défense du XV de France. Ou plutôt, ils ont surtout attaqué l'Afrique du Sud pour son absence totale d'idées, selon eux. "Ce match m'a plus ému qu'Angleterre - Fidji, je voulais tellement que la France arrive là où elle le mérite... Ils méritaient de gagner, ils ont été largement meilleurs que les Sud-Africains qui ont raté 43 plaquages, probablement sur 153... Les Springboks ont perdu sur toutes les statistiques, dans tous les domaines. Ils n'ont rien créé, comme à chaque Mondial."

Haskell : "Dans leur style, ils sont tout simplement impitoyables"

L'ancien centre rappelle qu'il avait dit la même chose en 2019, ce qui n'avait pas empêché les hommes de Rassie Erasmus (sélectionneur à l'époque, devenu depuis directeur du rugby et donc supérieur de son successeur Jacques Nienaber) d'être sacrés champions du monde. Interrogé dans la même émission que Mike Tindall, en l'occurrence le podcast The Good, The Bad and The Rugby, James Haskell a corroboré les propos de son ancien coéquipier : "C'est vrai, ils n'ont rien de fait de plus que ça, même en 2019 où ils n'avaient pas joué de rugby décent jusqu'à la finale."

Celle qui leur avait permis de battre assez facilement l'Angleterre (32-12) et offrira donc une revanche samedi au Stade de France, certes pas au même stade de la compétition. Malgré tout, Haskell "pense qu'il faut rendre hommage à l'Afrique du Sud" : "Dans leur style de rugby, ils sont tout simplement impitoyables." Hormis le quatrième et dernier essai d'Etzebeth en fin de seconde période (à treize minutes de la fin), à peu près construit, les trois premiers avant la pause l'ont été à la retombée de deux chandelles complètement cafouillées par les Bleus, puis sur une simple passe au pied de Jesse Kriel pour Cheslin Kolbe.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.