Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 27 juin 2024 à 15h47
Après une nouvelle draft NBA historique pour le basket tricolore, Victor Wembanyama, premier Français choisi en numéro 1 l'an dernier, se réjouit d'avoir été imité par Zaccharie Risacher, et pour Alexandre Sarr (2e) et Tidjane Salaün (6e).
Tout simplement historique. Un an après la sélection par les Spurs de Victor Wembanyama, premier joueur français choisi tout en haut de la draft NBA, le basket tricolore a encore marqué l'histoire mercredi soir à Brooklyn. Zaccharie Risacher a été pris en numéro 1 par les Hawks, Alexandre Sarr en deuxième par les Wizards, et Tidjane Salaün, qu'on attendait un peu moins aussi haut, est parti en sixième, chez les Hornets. Et c'est la première fois de l'histoire qu'un pays, hors Etats-Unis, parvient à placer trois joueurs de la draft NBA. Pacôme Dadiet a lui été pris par les Knicks en 25e, et d'autres Français devraient être sélectionnés au second tour, qui a lieu jeudi. Une excellent nouvelle pour le basket tricolore, dont la formation est encore valorisée. Et « Wemby » s'est réjoui de cette draft historique sur les réseaux sociaux.
"Beaucoup de fierté"
"C'est la France frère", a écrit le prodige de San Antonio sur X (ex-Twitter), concluant son message de deux drapeaux tricolores. Il en a dit plus sur le sujet à l'INSEP, où l'équipe de France prépare « ses » Jeux Olympiques de Paris. "Beaucoup de fierté ! Mais ma première impression, c'est de me dire que ce n'est pas encore assez pour le basket français. On peut le faire trois fois d'affilée, pourquoi pas quatre ? Même s'il y a toujours des années meilleures que d'autres, ça témoigne du phénomène qu'on voit depuis des années, des Européens arrivent et dominent en NBA, notamment des Français", a-t-il répondu en conférence de presse. L'avenir s'annonce effectivement radieux pour le basket français, qui pourrait effectivement placer un nouveau joueur tout en haut de la draft en 2025, même si cette édition sera plus relevée que celle de cette année. L'épatant meneur Nolan Traoré (17 ans), qui brille de mille feux ces derniers mois et est partenaire d'entraînement des Bleus pour les JO, pourrait être celui-là, surtout s'il continue sur sa lancée avec Saint-Quentin.