Euro 2024 - Donnarumma : « On demande pardon à tous »

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Clément Pédron, Media365, publié le samedi 29 juin 2024 à 21h49

Tout juste passée en huitièmes de finale, l'Italie n'a pas élevé son niveau de jeu ce samedi soir contre la Suisse (0-2) et a donc pris la porte. Le champion d'Europe en titre, qui a aussi échoué à se qualifier pour les deux dernières Coupes du monde, va devoir se poser les bonnes questions.

C'était l'heure de vérité. Ce samedi au stade olympique de Berlin, l'Italie avait rendez-vous avec son destin dans son premier match à élimination directe et ce, après être passée proche de s'arrêter dès la phase de poules. Faut-il aussi rappeler que les qualifications à l'Euro 2024 n'ont pas été de tout repos pour la Nazionale ? Ce match contre la Suisse était pour la bande à Luciano Spalletti, le bon moyen de se racheter auprès de ses supporters et de redorer son blason. C'est raté. Dans la capitale allemande, les Azzuris n'ont jamais élevé le semblant de niveau affiché depuis le début de la compétition et se sont loupés dans tous les compartiments du jeu. Au coup de sifflet final, le sélectionneur italien regrettait amèrement l'entame de deuxième mi-temps notamment où les Italiens ont encaissé un but très rapidement. « Ce but de la deuxième mi-temps, ça nous a coupé l'herbe sous le pied, regrettait Spalletti au micro de l'organisation. Nous sommes restés dans leur partie de terrain mais nous avons été très peu incisifs. Ce qui a fait la différence, c'est le rythme. Le nôtre était inférieur au leur en première mi-temps. »

Maintenant, digérer pour rebondir

Face à la Nati, l'Italie a été la caricature d'elle-même. Perdue sur le terrain, en retard sur tous les ballons, sans aucune inspiration, la Nazionale a été percée par tous les côtés sans le moindre problème. « Même au niveau des individualités, il y avait une différence de niveau, dans les duels pareil..., s'alarmait le sélectionneur. Malheureusement, le rythme et la fraîcheur font souvent la différence. Pour la prochaine Coupe du monde, beaucoup de choses doivent changer, on va voir ça petit à petit. L'équipe doit avoir plus de rythme, plus de vitesse. Il faut plus de continuité, plus de sens du sacrifice. Nous n'avons pas fait les efforts ».

Toujours au micro de l'organisation, Gianluigi Donnarumma, le capitaine, ne disait pas autre chose et allait même plus loin. « Ça fait mal, vraiment très mal, regrettait le portier du PSG. On demande pardon à tous. Nous avons déçu les gens, nous ne méritions pas de gagner, il n'y a rien à dire. Nous avons eu du mal dans ce match. À la fin, c'était mieux mais on aurait dû faire ça avant. On a perdu trop de ballons, on a laissé des espaces à l'adversaire. Nous n'avons pas bien pressé, c'est un match très dur à digérer. Il faut l'accepter. »

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