Marie Mahé, Media365 : publié le samedi 29 juin 2024 à 12h40
Ce vendredi, la Fédération russe de judo a pris la décision de ne pas envoyer de représentants pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.
Le tournoi olympique de judo des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévus entre le vendredi 26 juillet et le dimanche 11 août prochains, aura lieu sans le moindre représentant russe. Ce vendredi, via un communiqué de presse, la Fédération nationale de cette discipline a annoncé sa décision de n'envoyer aucun représentant dans la capitale française. Dans le judo, des restrictions ont été mises en place concernant le nombre de sélectionnés autorisés. La Fédération russe de judo dénonce cela et estime même également qu'il s'agit de "conditions humiliantes" : « Dans cette situation, le Présidium de la Fédération russe de judo a pris une décision unanime : l'équipe nationale russe de judo n'acceptera pas de conditions humiliantes et ne participera pas aux Jeux de Paris avec la composition proposée par les responsables du Comité international olympique. » Pourtant, pas moins de 17 judokas russes étaient parvenus à valider leur qualification pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.
Teddy Riner pourrait bien en profiter
Malgré tout, le Comité International Olympique (CIO) avait, de son côté, décidé d'autoriser seulement quatre d'entre eux à participer à ces Jeux Olympiques, selon sa troisième liste d'athlètes réintégrés dans les différentes compétitions olympiques. Par conséquent, dans la catégorie des +100 kg, Teddy Riner, double champion olympique, aura un adversaire de poids en moins, dans la mesure où le Russe Inal Tasoev, champion du monde en 2023, n'est autre que le numéro deux mondial dans cette même catégorie. Leur confrontation aurait pu avoir lieu en quarts de finale ou en demi-finales. Après le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, lors du mois de février 2022, tous les athlètes russes mais également biélorusses avaient été bannis de l'ensemble du sport mondial. Tout récemment, le Comité International Olympique (CIO) avait annoncé qu'ils seraient progressivement réintégrés, hors épreuves par équipes, sous bannière neutre et dans des conditions particulièrement strictes.