Euro 2024 : Les Belges ont certains points communs avec les Bleus

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Mathieu Warnier, Media365 : publié le samedi 29 juin 2024 à 19h30

Alors que les deux formations ont rendez-vous ce lundi lors des huitièmes de finale de l'Euro 2024, la Belgique et la France ont des points communs aperçus depuis le début de la compétition.

C'est une revanche qui est attendue. Six ans après une demi-finale de Coupe du Monde qui a fait couler de l'encre, la France et la Belgique vont se retrouver ce lundi à Düsseldorf pour une place en quarts de finale de l'Euro 2024. Une affiche qui verront s'affronter deux équipes qui, depuis le début de la compétition, ont plus de points communs qu'attendu. Ce sont tout d'abord deux formations qui ont d'énormes difficultés en attaque, avec chacune seulement deux buts inscrits à l'occasion de la phase de groupes. Auteur de trois réalisations toutes refusées après intervention de l'assistance vidéo, Romelu Lukaku symbolise parfaitement des « Diables Rouges » en panne face au but adverse. Jérémy Doku, Kevin De Bruyne et Yannick Carrasco ne sont pas plus en verve que le buteur de l'AS Rome. « Il y a pas mal de matériel. Avec notamment Kevin De Bruyne, c'est lui qui doit faire la différence sur le terrain, a confié Guillaume Raedts, journaliste au journal belge Le Soir, dans des propos recueillis par RMC Sport. On a pas mal de solutions pour les côtés avec Doku par exemple. Normalement, on a notre assurance but avec Lukaku devant, c'est 85 buts en sélection. Pour l'instant ça ne veut pas lui sourire. »

Casteels s'est sorti de l'ombre de Courtois

Kylian Mbappé se retrouve dans une situation assez similaire, ayant eu besoin d'un penalty face à la Pologne pour trouver la faille alors que les Bleus ne brillent pas par leur efficacité offensive depuis leur entrée en lice dans l'Euro. A l'opposé, les deux équipes se montrent très solides d'un point de vue défensif avec un seul but encaissé en trois matchs. Seule l'Espagne arrive à faire mieux en ayant laissé sa cage inviolée. Remplaçant de Thibaut Courtois dans la cage belge, Koen Casteels profite d'une ligne défensive impressionnante quand bien même les trois premiers adversaires des « Diables Rouges » n'étaient pas forcément du premier choix à l'échelle européenne. « Koen Casteels est arrivé en Allemagne avec une énorme pression parce que l'ombre de Thibaut Courtois était au-dessus de lui, dès les premières minutes, a précisé Guillaume Raedts. Il a répondu à la perfection. Il a fait trois bons matchs avec des arrêts solides. » Toutefois, si la défense tricolore peut avoir du répondant face à la vitesse des attaquants belges, il n'est pas certain que la réciproque soit vraie. « Jan Vertonghen a 37 ans, si Mbappé part dans son dos, il ne le reverra pas », assure le journaliste du quotidien Le Soir. Alors que les Belges présentent des caractéristiques inverses de celles attendues par les observateurs, les Bleus ne devront pas prendre à la légère un adversaire qui, s'il est dans un bon jour, pourrait s'avérer dangereux.

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