Euro 2024 : Vargas, Donnarumma, Embolo... Les tops/flops de Suisse - Italie

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Mathieu Warnier, Media365 : publié le samedi 29 juin 2024 à 21h10

Découvrez nos tops et nos flops à l'issue de la victoire de la Suisse face à l'Italie (2-0) sur la pelouse de l'Olympiastadion de Berlin dans le cadre des huitièmes de finale de l'Euro 2024.

Les tops

Vargas efficace

28 secondes, c'est le temps qu'il a fallu à Ruben Vargas pour mettre fin aux espoirs italiens en deuxième période. Sur son seul tir dans cette rencontre, l'attaquant d'Augsbourg a fait mouche d'une frappe enroulée qui a surpris toute la défense italienne. Mais, au-delà de ce seul fait d'armes, le buteur suisse a existé dans les duels pour permettre à son équipe de dominer l'Italie et rejoindre les quarts de finale.

Donnarumma a tout donné

Il est resté l'arbre qui cache la forêt. Gianluigi Donnarumma s'est démené pour pallier les défaillances de sa défense et empêcher la sélection helvète d'ouvrir très tôt le score mais le gardien de but du PSG n'a rien pu faire à bout portant face à Remo Freuler quand la frappe de Ruben Vargas ne lui a pas laissé la moindre chance.

Aebischer au rendez-vous

Comme avec Bologne tout au long d'une saison conclue par une qualification en la Ligue des champions, Michel Aebischer a grandement influé sur la prestation de la Suisse lors de ce succès face à l'Italie. Passeur décisif sur le but du break signé Ruben Vargas, l'ailier a su mettre en difficulté Bryan Cristante et Giovanni di Lorenzo sur son aile gauche.

Les flops

Spalletti n'a pas trouvé la bonne formule

Luciano Spalletti voulait « une équipe plus libérée » et a changé ses plans. Après avoir aligné le même onze de départ contre l'Albanie puis l'Espagne, le sélectionneur italien est allé plus loin que les retouche à la marge vues contre la Croatie. Exit le 4-2-3-1 et place à un 4-3-3 plus offensif, avec notamment la première apparition dans le tournoi de Stefan El Shaarawy dans la ligne offensive. Mais ce plan aux airs d'improvisation n'a pas fonctionné. L'attaque de la Squadra Azzurra n'a pas répondu présent avec un seul tir cadré. Un manque criant d'efficacité qui n'a pas permis d'effacer les carences défensives.

La défense centrale italienne trop peu agressive

Car, si l'attaque italienne a baissé pavillon, la défense n'a pas répondu présent. La charnière composée de Gianluca Mancini et Alessandro Bastoni a cruellement manqué d'impact avec seulement quatre duels gagnés et douze ballons perdus. Gianluca Mancini n'a pas su réagir face à Remo Freuler sur l'ouverture du score quand c'est tout le bloc transalpin qui n'a pas su mettre sous pression Ruben Vargas, qui a eu le temps d'enrouler sa frappe pour corser l'addition à peine le deuxième acte entamé. Les manques vus lors de la phase de groupes n'ayant pas été comblés, l'Italie a quitté l'Euro 2024 sans gloire.

Embolo peu en vue

Ce n'était pas la prestation la plus aboutie de Breel Embolo. Durant les 77 minutes qu'il a pu passer sur la pelouse, l'attaquant de l'AS Monaco n'a pas été en mesure de peser sur le match par manque de ballons. N'ayant pris sa chance face au but de Gianluigi Donnarumma qu'à deux reprises, pour une seule cadrée, la pointe suisse a été bousculée dans le duels avec seulement deux gagnés sur onze disputés et treize ballons perdus. Sa frustration s'est exprimée quand il a laissé sa place à Kwadwo Duah, ayant montré sa désapprobation au moment de quitter la pelouse.

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