Vuelta (E14) : Bardet n'a pas de regrets malgré sa chevauchée avec Evenepoel

Vuelta (E14) : Bardet n'a pas de regrets malgré sa chevauchée avec Evenepoel©Panoramic, Media365
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Mathieu Warnier, Media365, publié le samedi 09 septembre 2023 à 20h00

Distancé par Remco Evenepoel à quatre kilomètres de l'arrivée de la 14eme étape de la Vuelta au bout d'une longue échappée en duo, Romain Bardet assure ne rien regretter et avoir tout donné dans la roue du Belge.

Romain Bardet a tout donné. N'ayant plus la moindre ambition au classement général en raison d'un retard flirtant avec l'heure sur Sepp Kuss, le chef de file de la formation DSM-Firmenich a tenté sa chance dans une large échappée ce samedi lors de la 14eme étape. Il est toutefois tombé sur un os nommé Remco Evenepoel. Le champion de Belgique, victime d'une terrible défaillance ce vendredi, a dynamité la course avant de lâcher le reste de l'échappée à plus de 80 kilomètres du but. Toutefois, le tenant du titre sur la Vuelta n'est pas parti seul, Romain Bardet ayant réussi à prendre la roue. « J'ai passé une super journée, ce n'est pas tous les jours qu'on roule avec des légendes à l'avant, a affirmé le natif de Brioude dans des propos recueillis par Cyclism'actu. J'étais vraiment super bien aujourd'hui (samedi), j'ai fait la course parfaite. »

Bardet : « C'est terrible dans sa roue »

L'accélération de Remco Evenepoel au pied du Col de la Hourcère, qui a fait exploser l'échappée, n'a pas été une énorme surprise pour l'ancien vice-champion du monde. « Je connais Remco Evenepoel, je savais qu'il voulait gagner à la Merckx, donc je savais qu'il allait partir de loin », a affirmé Romain Bardet. Le leader de l'équipe DSM-Firmenich n'a toutefois pu faire mieux que rester dans la roue du Belge, qui était comme en mission sur les routes françaises puis espagnoles. « Il a fait 75 à 80% du travail, mais c'est terrible dans sa roue, on a l'impression d'avoir vent de face, c'est fou, a affirmé le Tricolore. A chaque sortie de virage, il fallait que je sprinte. Il a une efficacité de pédalage qui est incroyable. » Des efforts que Romain Bardet a fini par payer à l'entame des quatre derniers kilomètres de l'étape. « J'ai commencé à cramper dans le final, j'étais au bout du bout, donc il n'y a rien à regretter », a-t-il conclu.

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