Vendée Globe : Avarie pour Beyou, qui va devoir grimper dans son mât

Aurélien CANOT, Media365, publié le jeudi 07 janvier 2021 à 11h54

Jérémie Beyou (Charal) est cette fois victime d'une avarie de voile d'avant qui va l'obligé à devoir monter dans le mât de son bateau. Pour le moment, les conditions ne le permettent pas.

Décidément, la malchance colle à la peau de Jérémie Beyou (44 ans) dans ce Vendée Globe. Troisième de la dernière édition - la première qu'il terminait après avoir abandonné lors de ses deux premières participations - le skipper Charal déjà contraint de rebrousser chemin en début de course après avoir heurté un ofni se retrouve de nouveau dans l'embarras. Alors qu'il connaît déjà toutes les peines du monde, à l'entendre, à progresser au coeur du Pacifique, le Breton, actuellement 18eme du classement à 2 771 milles du leader Yannick Bestaven (Maître Coq IV), a vu son tour du monde se compliquer encore davantage ce jeudi matin.Beyou a en effet constaté une déchirure de sa voile d'avant jeudi matin. Une avarie dont il a immédiatement prévenu son équipe, dans la mesure où il va devoir grimper en haut de son mât pour réparer. Une manœuvre toujours très délicate, surtout lorsque les conditions ne s'y prêtent pas. D'ailleurs, pour le moment, il est impensable d'imaginer monter dans le mât étant donné l'état de la mer, très agitée. Beyou va donc devoir attendre un moment plus propice pour pouvoir réparer sa voile déchirée.

Beyou : « Ca commence à être un peu fatiguant »

« Pour l'instant tout tient, donc c'est le principal », appréciait mercredi le troisième du dernier Vendée Globe, croisant les doigts pour ne pas connaître de nouveau coup d'arrêt. En vain, puisque le voilà de nouveau face à un problème plus important encore que la mer en elle-même. Et pourtant... « On sort de trois jours un peu pénibles, avec du vent qui ne descend pas sous trente nœuds, entre trente et cinquante nœuds (...) Et surtout avec une mer qui est vraiment assez terrible. Il y a de la houle, mais surtout il y a la mer qui est dans tous les sens et qui ballade un peu le bateau de droite à gauche. C'et compliqué d'avancer vite, parce que l'on vient planter sur la vague de devant et c'est compliqué de manœuvrer aussi. C'est rock'n roll et ça commence à être un peu fatiguant », avait pesté la veille le Finistérien, sans savoir alors ce qui l'attendait quelques heures plus tard. Vous avez dit malchanceux...

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