Natation : La Chine réagit aux allégations de dopage visant certains de ses nageurs

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Marie Mahé, Media365 : publié le lundi 22 avril 2024 à 16h00

Ce lundi, la Chine a vivement protesté contre les allégations de dopage portées à l'encontre de certains de ses nageurs.

La riposte de la Chine ne s'est pas fait attendre. Ce lundi, Pékin a officiellement réagi, suite aux allégations de dopage visant certains de ses nageurs. Au sujet de ces accusations, Wang Wenbin, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a déclaré, dans des propos rapportés par l'AFP : "Ces informations sont fallacieuses et ne sont pas factuelles", tout en rappelant, également, que le centre antidopage chinois avait effectué une "enquête approfondie et détaillée", tout en ayant conclu que "les athlètes concernés avaient consommé des médicaments contaminés à leur insu". Ce qu'avait "confirmé" l'AMA, toujours selon ce porte-parole. Samedi, dans son propre communiqué, l'Agence mondiale antidopage avait affirmé ne pas pouvoir être "en mesure de réfuter la possibilité d'une contamination comme source de la trimétazidine", après avoir testé cette hypothèse avec des experts indépendants. Il y a quelques jours de cela, une enquête de la télévision publique allemande ARD et du New York Times est sortie, selon laquelle pas moins de 23 nageurs chinois ont été testé positifs, au début de l'année 2021, à la trimétazidine, une substance interdite depuis 2014 car elle améliore la circulation sanguine.

A Tokyo, trois de ces nageurs avaient décroché l'or

Malgré ces nombreux contrôles positifs, treize de ces 23 nageurs concernés avaient, malgré tout, participé à l'édition 2021 des Jeux Olympiques d'été de Tokyo au Japon, qui a eu lieu quelques semaines plus tard. Trois d'entre eux étaient même revenus avec une médaille d'or autour du cou : Zhang Yufei (200 m papillon et 4x200 m nage libre), Wang Shun (200 m 4 nages), et Yang Junxuan (4x200 m nage libre). A l'époque de ces contrôles positifs, le ministère chinois de la Sécurité publique avait effectué une enquête. Mais au mois de mars 2021, l'Agence chinoise antidopage (Chinada) avait donc conclu, dans son rapport, à une contamination alimentaire et aucune suspension provisoire n'avait été prononcée. Cette affaire sort à un petit peu plus de trois mois des Jeux Olympiques de Paris 2024 (26 juillet - 11 août).

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