Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 08 novembre 2024 à 17h19
En raison du contexte sécuritaire très tendu, il ne devrait pas y avoir plus de 20 000 spectateurs au Stade de France, qui peut en accueillir 80 000, lors du match de Ligue des nations entre les Bleus et Israël jeudi prochain.
Finalement maintenue au Stade de France et avec du public, alors que la possibilité du Parc des Princes avait été évoquée, la rencontre des Ligue des nations du jeudi 14 novembre entre l'équipe de France et celle d'Israël n'attire pas les foules. Notamment en raison d'un contexte sécuritaire particulièrement compliqué, dû au conflit au Proche-Orient. Les agressions dont ont été victimes des supporters du Maccabi Tel-Aviv jeudi soir à Amsterdam ne font qu'amplifier la crainte d'incidents. D'après Le Figaro, il devrait ainsi y avoir moins de 20 000 spectateurs présents dans l'enceinte de Saint-Denis, qui peut en contenir 80 000. Et où la sécurité sera renforcée.
Une sécurité ultra-renforcée
Même si ce chiffre pourrait augmenter dans les prochains jours, le Stade de France risque de sonner particulièrement creux, pour ce qui sera l'événement le plus sécurisé depuis les Jeux Olympiques de Paris, avec 26 compagnies de forces de l'ordre mobilisées, selon RMC. Le faible engouement pour cette rencontre de la part des supporters des Bleus peut aussi s'expliquer par l'annonce tardive du lieu du match, alors que certains craignaient une délocalisation, comme pour la Belgique, qui avait préféré « recevoir » les Israéliens en Hongrie plutôt qu'à Bruxelles, par précaution.
Deschamps et "la liberté de pouvoir s'exprimer"
Interrogé en conférence de presse sur le fait que certains de ses joueurs pourraient être tentés de faire passer des messages à l'occasion de ce match face à Israël, Didier Deschamps a expliqué qu'il ne leur interdirait pas de s'exprimer. "Pouvoir les sensibiliser, parce qu'il y a aujourd'hui des sujets très, très, très sensibles...Voilà. Tout le monde en a bien conscience. Mais est-ce- que c'est mal ou est-ce que c'est bien ? Il y en aura pour tout le monde. En tant que citoyens, ils ont la liberté de pouvoir s'exprimer. Certains l'ont fait. C'est bien ou ce n'est pas bien... Chacun a ses propres convictions. Il y en a qui veulent communiquer et d'autres qui ne préfèrent pas", a déclaré le sélectionneur tricolore.