Guillaume MARION, Media365 : publié le mercredi 23 mars 2022 à 20h25
Très proche de Federico Martin Aramburu, Gonzalo Quesada, le manager du Stade Français, est revenu pour L'Equipe sur les jours compliqués qu'il a vécu depuis le décès de son ami.
Les jours passent, mais la peine demeure. Quelques jours après l'annonce du décès de Federico Martin Aramburu, tué par balles samedi dernier dans le 6eme arrondissement de Paris, l'émotion est encore très vive dans le milieu du rugby. Passé en France par Biarritz, Perpignan et Dax, l'ancien joueur des Pumas était en effet très apprécié par ceux qui l'ont côtoyé. Alors que ce mercredi, Loik Le Priol, le principal suspect de l'assassinat de l'Argentin, a été arrêté en Hongrie, proche de la frontière avec l'Ukraine, Gonzalo Quesada a lui livré un bel hommage à son ami dans les colonnes de L'Equipe. « À Biarritz, il y avait beaucoup de passionnés comme Fede. J'ai accepté d'entraîner le BO en Pro D2 (en 2017-18), en partie grâce à Federico. On a passé une saison vraiment sympa », s'est notamment souvenu l'actuel manager argentin du Stade Français.
« J'ai pleuré pendant deux jours »
« C'était très dur. J'ai des souvenirs très forts de ses derniers jours. C'était un vrai ami, on a toujours partagé de bons moments. J'avoue que je ne me rappelle pas avoir été plus triste. J'étais à deux doigts de ne pas partir en stage (à Saint-Tropez, avec le Stade Français). Je n'ai fait que de pleurer lors des deux premiers jours de stage. J'ai dû m'excuser auprès du staff, des joueurs, car je n'avais pas pu dormir et je n'arrivais pas à me remettre les idées en place, a par la suite expliqué Quesada, dans des propos recueillis par le quotidien sportif. Je suis en contact avec sa femme (Maria), ses amis proches et sa famille. Avec notre groupe, on a dit à Maria qu'on serait toujours là pour elle. » Le manager de la formation parisienne, actuellement 9eme de Top 14, a également confié qu'il aurait dû passer la soirée avec Aramburu vendredi au restaurant Volver. Il avait finalement dû renoncer car il avait terminé tard ce soir-là.